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Pour ceux qui viennent régulièrement sur ce site, vous connaissez les sections dans lesquelles je publie des >> fan-arts et un projet de >> fan-manga hand-made sur la revanche du combat entre Trunks Super Saiyan daï san dankaï et Cell forme parfaite. Je kiffe Trunks, je kiffe le Super Saiyan daï san dankaï, j'ai jamais compris pourquoi un personnage aussi cool que ce guerrier du futur - qui élimine Freezer et King Cold en quoi ?... deux-trois coups - n'avait pas eu un meilleur rôle au sein de cet arc Androïdes/Cell - surtout qu'il repartait à la fin, donc pas d'ombre à long terme sur les héros déjà existants.

±80%
d'IA

Si mes dessins et le fan-manga sont actuellement au point mort, c'est parce que je me suis relancé dans un projet personnel de world-building et de scénario qui me tient énormément à cœur. Pendant mon burn-out, la pré-relance de ce projet m'avait permis de sortir la tête de l'eau et m'en sortir sans trop de conséquences ni séquelles... bref.

Malgré cette pause personnelle, je ne laisse pas complètement tomber l'univers Dragon Ball Z, et j'ai testé l'IA générative pour voir ce que cela donnerais pour une approche fanfic/roman façon light novel. Après deux essais avec les modèles >> 4o et >> 4.5 de ChatGPT qui restaient dans le canon admis du manga et/ou de l'anime (Trunks USSJ ne parviens pas à vaincre Cell), j'ai décidé d'explorer la même piste que celle de mon fan-manga : la victoire de Trunks.

En partant d'un tronc commun de 4 chapitres (et demi) générés par le modèle 4.5, j'ai attendu le renouvellement hebdomadaire de mes petits crédits 4.5 pour générer la fin alternative. Si vous vous lancez dans la lecture, au delà de la vision Shônen mature/18+ avec une touche body-awareness adulte, vous verrez que c'est du fan-service over 9000, complètement assumé pour ma part.


#cell #dragon_ball_z #fanfic #fan_service #ia_générative #shônen_adulte #super_saiyan_daï_san_dankaï #trunks


L'histoire démarre peu ou prou au milieu du chapitre 385 du manga, après le Final Flash de Vegeta que Cell encaisse sans coup férir.

Chapitre 1 : Éveil d'un colosse

Le temps sembla se figer alors que Vegeta, l'orgueilleux prince des Saiyans, vacillait sous la pression d'un poing redoutable, le coup de Cell ayant fracassé son nez dans une effusion écarlate. Son visage crispé de douleur, ses muscles tétanisés par l'effort infructueux de maintenir sa garde, il peinait à garder conscience. Le Super Saiyan daï ni dankaï, même avec sa puissance colossale(1), ne semblait pas être à la hauteur face à cet ennemi terrifiant. Cell, arrogant et glacial, ne lui accorda aucune pitié ; d'un geste rapide et impitoyable, il asséna un puissant coup de pied dans l'abdomen du guerrier, propulsant Vegeta dans les airs à une vitesse ahurissante, comme une vulgaire poupée de chiffon prise dans un violent courant ascendant.

Trunks(2), observant la scène depuis le ciel aux côtés de Krilin, serra les poings. Vegeta… !

Tel un prédateur jouant avec sa proie, Cell disparut en un clin d'œil pour réapparaître juste derrière lui, un sourire sadique étirant ses lèvres. Il arma son coude d'un geste théâtralement cruel, et d'une précision chirurgicale, il l'enfonça profondément dans le dos de Vegeta, pile entre les omoplates. Un craquement sourd et sinistre résonna à travers le ciel chargé d'électricité, laissant planer un instant le doute terrible : était-ce l'armure Saiyan qui venait de céder, ou les os du prince qui venaient de se briser ?

Vegeta s'écroula immédiatement, tel un oiseau abattu en plein vol, filant vers le sol à une vitesse folle. Sa silhouette heurta la terre avec violence, soulevant un nuage opaque de poussière et de débris. L'onde de choc du choc fut ressentie par tous, mais ce fut l'image finale qui marqua le plus profondément les esprits : Vegeta, vaincu, inconscient, ses cheveux reprenant lentement leur couleur ébène d'origine. La fierté du prince des Saiyans gisait maintenant, inerte, au fond du cratère fumant.

Cell flotta un instant au-dessus de la scène, une moue satisfaite ornant son visage, avant de descendre calmement vers sa victime vaincue. Il ressentit une minuscule pulsation d'énergie émanant du corps brisé de Vegeta. « Impressionnant, je me dois de te féliciter », dit-il d'une voix moqueuse teintée de condescendance. « Tu es toujours en vie après ça, Vegeta. Dommage que tu sois si faible. » Il leva lentement sa main droite, une sphère d'énergie mortelle commença à y prendre forme, projetant une lumière sinistre sur le visage impassible du monstre.

Dans le ciel, loin au-dessus de cette tragédie imminente, Trunks fixait avec stupeur et rage l'humiliante défaite de son père. Son regard tremblait, ses poings serrés jusqu'au sang, son souffle saccadé. Krilin, alarmé par l'urgence du moment, se tourna vers lui et hurla, la voix pleine d'urgence :
— « Trunks, vite, bouge-toi ! Vegeta va mourir si tu ne fais rien ! Qu'est-ce que t— … ?! »

Mais le cri de Krilin mourut dans sa gorge en découvrant le jeune Saiyan déjà en pleine métamorphose, une aura dorée incandescente l'enveloppant, sa puissance montant exponentiellement. Le ki crépitait sauvagement, chargeant l'air ambiant d'électricité statique palpable. Trunks ressentait chaque fibre musculaire, chaque ligament, chaque cellule de son corps soumis à une pression indescriptible tandis qu'il canalisait toute son énergie.

— « Tr— … Trunks ??… » murmura Krilin, éberlué par l'immense pouvoir qu'il ressentait soudain.

Le visage de Trunks exprimait un mélange troublant de douleur et de détermination absolue ; ses pupilles révulsées sous ses paupières mi-closes, les mâchoires serrées à en faire grincer les dents. Le flot de ki parcourait brutalement son système nerveux, tendait à l'extrême ses muscles déjà puissants. L'armure Saiyan qui le couvrait criait sous l'effort, résistante encore mais sur le point de céder aux exigences brutales imposées par la transformation.

Plus… encore plus… pensa Trunks avec une rage sourde, alors qu'un feu brûlant traversait son corps comme un torrent impitoyable, atteignant même les organes profonds qui pulsaient douloureusement sous la pression inédite de son énergie grandissante. Les vaisseaux sanguins de ses bras, ses cuisses, ses pectoraux se gonflaient, grossissaient en diamètre sous le débit frénétique de son sang saturé de ki.

D'une brusque secousse, son armure craqua finalement. La matière élastique qui avait lutté vaillamment contre la pression fut soudainement contrainte de relâcher son emprise, se distendant pour accueillir la stature nouvelle, nettement plus imposante, du jeune guerrier. La musculature de Trunks explosa littéralement en volume, prenant des proportions inimaginables. Son torse se dessina en une montagne puissante, ses épaules s'élargirent spectaculairement, tandis que ses bras se transformaient en deux colonnes musculeuses et massives.

Cette expansion physique ne se fit pas sans douleur, une douleur intense et profonde qui arrachait des grimaces étouffées au jeune Saiyan. Pourtant, à travers cette souffrance, Trunks découvrait une sensation étrange et perturbante, un frisson mêlé de plaisir qui montait en lui à mesure que son corps s'adaptait, se stabilisait à ce nouveau stade de puissance surhumaine. Un puissant battement résonna dans sa poitrine, comme un tambour de guerre, propulsant son sang dans toutes ses extrémités et enflammant ses sens à vif. Une étrange chaleur se répandit dans son bas-ventre, puis, sans crier gare, une vigoureuse poutre apparente vint se dessiner à travers le tissu de son pantalon moulant, donc l'élasticité et la résistance forçait l'appendice à se lover tout contre ses abdos inférieurs. Mais Trunks, concentré sur l'enjeu immédiat, ne prêta pas attention à cette réaction primitive de son corps.

Dans le tumulte de la transformation, le mince ruban qui retenait ses cheveux en une queue de cheval bien ordonnée se consuma dans l'aura flamboyante, libérant une cascade de mèches dorées, hérissées en piques sauvages autour de son visage. Sa taille avait significativement augmenté, atteignant désormais une stature imposante et menaçante, surpassant même celle de Cell.

Cell interrompit son geste, alerté par l'intensité effrayante du ki de Trunks, dont la propagation avait capté toute son attention. Levant lentement les yeux vers le ciel, il découvrit avec étonnement et un plaisir pervers mêlé d'une pointe de curiosité le jeune Saiyan dans une forme inédite, débordant de puissance pure et brute. Le regard glacé du monstre croisa les yeux révulsés du guerrier à présent colossal, et un sourire sarcastique apparut sur ses lèvres fines :
— « Alors c'est toi, mon prochain adversaire ? Je dois reconnaître que tu es impressionnant, gamin. Espérons que tu ne sois pas aussi décevant que ton cher père. »

Trunks, maintenant transformé en un colosse étincelant de ki, posa un regard brûlant de haine et de défi sur Cell. Il ressentait encore le tremblement subtil et déconcertant de plaisir dans ses muscles hypertrophiés, mais il écarta immédiatement cette pensée parasite, focalisé exclusivement sur la fureur vengeresse qui consumait désormais son âme.

Le ciel s'obscurcit davantage sous l'effet des énergies en présence, les nuages s'agglomérèrent en une masse compacte et menaçante, comme pour annoncer l'orage dévastateur qui allait s'abattre sur le champ de bataille. Cell, bras toujours tendu vers Vegeta inconscient, décida finalement de reporter son attention sur ce nouveau défi prometteur.

Ainsi débutaient les prémices d'un affrontement titanesque entre le monstre parfait et le jeune Saiyan aux ambitions démesurées. La véritable bataille ne faisait que commencer.


Chapitre 2 : Corps parfait, orgueil Saiyan

L'aura flamboyante qui entourait Trunks commença lentement à perdre de son intensité, jusqu'à se réduire à un simple halo lumineux autour de son corps nouvellement acquis. Ses yeux, qui avaient été révulsés sous l'effet de la transformation, reprirent progressivement leur expression naturelle, le jeune guerrier retrouvant peu à peu son calme intérieur après cette violente éruption de puissance. À quelques mètres, flottant dans le ciel avec une nervosité palpable, Krilin observait ce nouveau Trunks avec un mélange étrange d'admiration et d'appréhension, sa voix trahissant l'inquiétude qu'il ressentait face à cette force brute(3). Mais comment les Saiyans peuvent-ils faire ça … ? se demanda-t-il, songeant à la forme Ōzaru de leur race, puis au Super Saiyan de Goku sur Namek et au Super Saiyan daï ni dankaï de Vegeta… :
— « Hé, Trunks… Tu vas bien ? Ça avait l'air douloureux comme transformation », interrogea-t-il timidement.

Trunks laissa échapper un léger sourire, le regard posé sur ses propres mains, ouvrant lentement les paumes puis refermant les poings avec une satisfaction évidente :
— « Oui, je vais bien… mieux que jamais même. »

Depuis le sol, Cell observait la scène, ses yeux fixés sur Trunks, jaugeant le jeune Saiyan. Est-ce bien le même Trunks que celui que j'ai rencontré dans ma ligne temporelle ? se demandait-il, perplexe devant cette différence flagrante. Ce Trunks semblait bien plus puissant, bien plus sûr de lui. Cell pouvait déjà sentir que le potentiel de Trunks n'était pas encore entièrement déployé. Quelle force ! Il a vraiment un énorme potentiel !

Le Saiyan plongea alors sa main droite sous son armure, entre le tissu serré de sa tenue de combat et le plastron renforcé. Fouillant quelques secondes, il en retira délicatement un senzu, la petite fève aux vertus miraculeuses, qu'il lança avec assurance vers son compagnon humain :
— « Tiens, Krilin. Prends ça, et emmène mon père loin d'ici. Donne-le lui dès que ce sera possible. »

Krilin prit précautionneusement la fève, l'observant avec inquiétude avant de regarder à nouveau le jeune Saiyan d'un air préoccupé :
— « Oui, bien sûr, mais… Et toi, Trunks ? Tu en as encore un pour toi, hein ? » demanda-t-il avec espoir.

Trunks esquissa alors un sourire empreint d'une confiance arrogante, le regard rivé sur Cell en contrebas, avant de répondre avec fermeté :
— « Ca ira. Je n'en aurai pas besoin… Je vais gagner. »

Sans attendre de réaction, Trunks se laissa doucement tomber du ciel, ses bras le long du corps, le vent sifflant contre ses oreilles tandis qu'il chutait lentement vers le champ de bataille en contrebas. Durant ces quelques secondes suspendues, une tempête de pensées traversa son esprit désormais empli d'orgueil et de satisfaction narcissique. Il sentait la masse impressionnante de ses nouveaux muscles, la densité fascinante de sa propre énergie comprimée dans chaque fibre, chaque cellule. Ses pectoraux imposants se mirent à tressauter volontairement sous sa peau, déclenchant en lui un frisson de plaisir étrange, presque sensuel.

Les pensées de Trunks s'attardèrent un instant sur C-17 et C-18, les deux androïdes responsables de la terreur et de la misère dans son époque. Avec cette nouvelle force, ce corps transcendant, le Saiyan imagina brièvement comment il allait leur rendre la pareille. Il visualisait ses puissantes mains saisissant fermement le cou de C-17, ses biceps gonflés d'énergie, la sensation exquise de domination absolue sur l'être responsable de tant de souffrances. Quant à C-18, il imagina son visage impassible enfin marqué par la peur, la terreur pure et délicieuse que lui inspirerait sa propre puissance. Oui, ils paieraient tous les deux, et ce serait jouissif. Cell n'a aucune chance se répétait-il. Chaque cellule de son corps vibrait de cette certitude.

Ses bottes finirent par toucher doucement le sol, projetant tout autour de lui un petit nuage de poussière, de gravillons et de brins d'herbe, emportés par l'onde de souffle de son ki. Immédiatement, Trunks dissipa entièrement son aura, comprimant cette énergie gigantesque à l'intérieur de son corps surdimensionné. Le petit sursaut qui suivit cette compression lui procura une nouvelle vague de plaisir subtil, lui arrachant un léger soupir imperceptible alors que son sexe, d'abord tendu droit vers l'avant pendant une ou deux secondes, se retrouvait sèchement plaqué contre son grand droit abdominal sous la pression élastique du tissu, comme si la mémoire de forme de ce dernier refusait la moindre proéminence. Il releva lentement la tête, ses yeux fixant intensément ceux de Cell :
« Cell, je vais te tuer. »

Cell eut un petit ricanement dédaigneux, observant Trunks avec un mélange de curiosité moqueuse et d'amusement :
— « Ho ? Vraiment ?… Quelle soudaine confiance en toi, Trunks. Fais attention à ce que ton arrogance ne finisse pas par te coûter cher, comme à ton papa. »

Ignorant la provocation, Trunks commença à avancer vers Cell d'un pas lent et assuré. À mesure qu'il marchait, il en profitait pour effectuer divers mouvements destinés à mieux appréhender les contours de ce nouveau corps. Il roula les épaules, lentement d'abord, puis avec davantage d'amplitude, savourant la manière dont ses épaules larges et puissantes se déployaient majestueusement. Ses bras s'écartèrent en moulinets calculés, cherchant intuitivement les limites de sa nouvelle envergure. Il se redressa fièrement, ajustant légèrement son armure au niveau de sa taille élargie, profitant de cette sensation unique de plénitude physique.

Dans ces instants étirés hors du temps, Trunks ressentait un plaisir intense, presque intime, à redécouvrir son propre corps sous cette forme extrême. Chaque mouvement provoquait en lui un frisson délicat, né du frottement subtil du tissu moulant de sa tenue contre sa peau hypersensible. L'air s'engouffrait par endroits sous l'armure, rafraîchissant agréablement ses muscles brûlants d'énergie, et s'en échappait ensuite comme une douce caresse. Il se délectait de ces détails minimes, invisibles à tout autre que lui.

Son esprit était empli d'un sentiment exaltant de perfection. Si Cell représentait l'apogée des créations artificielles du Dr Gero, alors Trunks était désormais l'incarnation ultime du potentiel Saiyan, un modèle vivant de puissance brute et naturelle. Oui, pensa-t-il avec une arrogance délicieuse, voilà ce que signifie réellement posséder un corps parfait. Chaque fibre musculaire était désormais calibrée pour la domination absolue. Aucun doute ne venait troubler cette certitude purement égotique, il était le guerrier ultime, la réponse vivante à l'arrogance de Cell.

De son côté, le monstre parfait avait entamé lui aussi sa lente marche en avant, les bras le long du corps, un sourire énigmatique plaqué sur ses lèvres. Il observait avec amusement ce rituel d'auto-admiration chez son adversaire, ne prononçant pas un mot, laissant le jeune Saiyan savourer ses illusions de grandeur.

Finalement, après une lente et silencieuse approche, les deux adversaires se rejoignirent au centre du champ de bataille ravagé. Désormais face à face, leurs yeux se retrouvèrent au même niveau, leurs regards s'entrechoquant dans un duel muet et intense. Trunks n'avait plus rien du jeune homme frêle d'autrefois, il se percevait même comme la Némésis des cyborgs. Quelques secondes s'écoulèrent, éternité silencieuse où chacun tenta de lire dans l'autre la moindre faiblesse, le moindre signe d'hésitation.

Trunks sentait clairement cette présence menaçante devant lui, mais n'éprouvait aucune crainte, seulement une impatience brûlante d'engager enfin ce combat décisif. Son cœur battait lentement mais puissamment dans sa poitrine immense, chaque pulsation propulsant une vague d'énergie dans tout son corps, le maintenant dans un état d'excitation quasi extatique.

Face à lui, Cell finit par rompre le silence avec un sourire narquois :
— « Alors, gamin… es-tu prêt à affronter la vraie perfection ? »

Trunks, les bras détendus le long de son corps surpuissant, poings presque fermés, esquissa un sourire provocateur en retour :
— « Ne t'en fais pas, Cell. Je vais prendre mon temps pour savourer chaque seconde de ta destruction. »

Le vent souffla entre eux, balayant la poussière, annonçant l'affrontement imminent entre les deux êtres aux corps désormais parfaits, chacun à sa manière. Le véritable combat allait enfin pouvoir commencer.


Chapitre 3 : Premiers échanges, premiers constats

Cell fut le premier à rompre l'immobilité tendue entre les deux combattants. Sans le moindre avertissement, il décocha un coup de pied brutal, identique à celui qui avait envoyé Vegeta voler comme une comète quelques instants auparavant. Mais cette fois, le résultat fut tout autre. Avec une aisance impressionnante malgré sa nouvelle masse musculaire, Trunks se cambra rapidement en arrière, évitant la frappe avec un salto spectaculaire, pour retomber solidement sur ses pieds.

Sans perdre un instant, le jeune Saiyan s'élança vers le monstre, son poing massif visant directement le visage de son adversaire. Cependant, Cell esquiva à son tour avec une habileté méprisante, inclinant légèrement la tête pour éviter le poing qui passa dangereusement près de sa tempe. Profitant de cette ouverture, le monstre parfait se baissa légèrement et serra le poing droit avec une violence calculée, avant de le planter profondément dans l'abdomen de Trunks, perçant presque jusqu'au poignet l'armure Saiyan censée le protéger.

L'impact souleva brièvement le Saiyan, arrachant une gerbe de salive à sa bouche grande ouverte, aussitôt vaporisée par le feu de son halo de ki, alors que Cell enchaînait aussitôt en pivotant sur un pied, projetant l'autre avec force directement contre les puissants pectoraux de Trunks. Cette fois, la propulsion fut inévitable. Trunks fut jeté dans les airs sur une centaine de mètres, avant d'atterrir brutalement et de glisser sur le sol, entraîné par le poids colossal de son nouveau corps. Il sentit la terre râper contre ses fesses et son dos sur quelques dizaines de mètres, mais le guerrier ne perdait déjà pas une seconde pour tenter de se relever, en profitant même pour analyser méthodiquement l'effet du coup de poing.

Le temps sembla ralentir dans son esprit, tandis qu'il était encore en train de glisser. Trunks fouillait dans sa mémoire, cherchant à comparer l'impact du poing de Cell avec d'autres coups qu'il avait déjà encaissés auparavant. L'image lui vint alors très clairement : les terribles frappes qu'il avait subies face à C-17 et C-18 dans le futur, coups qui avaient jadis traversé son corps comme des décharges électriques, brisant des os, déchirant muscles et tissus. À l'époque, sans armure pour absorber ces attaques meurtrières, la douleur ressentie alors lui était restée gravée en mémoire comme une cicatrice indélébile.

Pourtant, à cet instant précis, il réalisa avec une joie presque sauvage qu'il n'avait presque rien senti des deux coups pourtant violents de Cell. Un sourire satisfait éclaira brièvement son visage. Sa musculature hypertrophiée, son armure Saiyan, la densité incroyable de son ki comprimé en lui… tout cela avait non seulement absorbé la frappe, mais l'avait réduite à un simple inconfort presque insignifiant. C'est bien pratique, pensa-t-il. Cette réalisation alimenta encore davantage l'incendie de son ego, renforçant sa conviction absolue de sa supériorité physique sur Cell et sur tout autre adversaire potentiel.

Finalement immobilisé au sol, Trunks roula rapidement sur le dos et, dans un mouvement agile et puissant, bondit sur ses pieds au moment même où Cell arrivait sur lui en volant à une vitesse fulgurante. Le monstre le frappa immédiatement d'un coup de poing violent, mais cette fois Trunks resta ferme, reculant à peine de quelques mètres, simulant une grimace de douleur, ses pieds traçant de profonds sillons dans la terre sous l'effet du recul. Il se redressa immédiatement, lançant à Cell un regard intense et provocateur.

S'ensuivit alors un véritable ballet guerrier, un échange furieux de coups de poings, aucun des deux combattants ne parvenant à prendre l'ascendant décisif. Chaque frappe du Saiyan était parée ou esquivée par le monstre, et chaque attaque du monstre rencontrait la résistance phénoménale de Trunks, son corps colossal absorbant sans faillir chaque impact. Durant plusieurs minutes intenses, le combat sembla se figer dans un équilibre parfait, chacun cherchant vainement une faille dans la garde de l'autre.

Pendant ce temps, discrètement, Krilin s'était mis en mouvement. Faisant soigneusement le tour de l'île, profitant de la diversion offerte par le combat entre Trunks et Cell, il atteignit enfin le cratère où reposait Vegeta, toujours inconscient. Le terrien lança un regard anxieux vers le prince Saiyan, avant de relever les yeux vers Trunks. Leurs regards se croisèrent un très bref instant, Trunks lui adressa un clin d'œil rassurant, signal silencieux pour lui dire que la voie était libre.

Avec précaution mais détermination, Krilin chargea Vegeta sur ses épaules et décolla immédiatement en direction de l'île de Maître Tortue Géniale, aussi vite que ses forces le lui permettaient. Il jeta une dernière fois un regard en arrière, espérant secrètement que son ami parviendrait à tenir tête au monstre parfait.

Au même moment, sur cette île ravagée par le combat, Trunks ressentait une étrange euphorie en constatant que Cell n'avait même pas pris conscience de la manœuvre d'évacuation. La satisfaction qu'il éprouvait de tenir ainsi tête au guerrier parfait s'intensifiait à mesure que le duel avançait. Malgré ses muscles hypertrophiés qui auraient dû lui sembler lourds et encombrants, il se sentait à l'aise, presque aérien. Chaque mouvement lui semblait fluide, harmonieux, naturel, comme si ce corps massif avait toujours été le sien.

Trunks fixa de nouveau Cell droit dans les yeux, un sourire presque arrogant sur les lèvres, s'étirant légèrement pour se préparer à l'assaut suivant. Le monstre, de son côté, commençait tout juste à réaliser que son adversaire était peut-être plus coriace qu'il ne l'avait d'abord pensé. Pourtant, son orgueil était intact, et sa confiance absolue :
— « Je dois l'avouer, Trunks, tu m'impressionnes presque. Presque. Mais sache que je suis loin d'avoir dévoilé toute ma puissance. »

Trunks répondit par un sourire narquois, ses poings se serrant lentement à mesure que son ki remontait en lui :
— « Ho ? Alors c'est une bonne nouvelle, Cell. Vas-y, montre-moi tout ce que tu as ! Je prendrai un immense plaisir à te réduire en poussière. »

Les deux guerriers se firent face à nouveau, reprenant ce combat dantesque là où il c'était arrêté. Le Saiyan, galvanisé par ses premiers constats, n'avait désormais plus le moindre doute : il détenait non seulement un corps parfait, mais aussi la clé pour enfin terrasser Cell, venger son père, et rétablir enfin l'équilibre.

Mais finalement, ce fut Cell qui trouva une ouverture : profitant d'une légère erreur de timing de Trunks, le monstre décocha violemment un coup de coude directement contre le pectoral droit du guerrier Saiyan, le propulsant brutalement quelques mètres en arrière. Trunks glissa une nouvelle fois, sentant le picotement persistant de l'impact, le frottement sur ses fesses lors de la glissade incontrôlée, signe que l'attaque avait effectivement atteint son objectif, sans pour autant provoquer, là encore, de véritables dégâts. Ce n'était, à ses yeux, rien de plus qu'une piqûre de moustique sur son corps d'acier. Au sol, mais pas vaincu, ni même inquiété. Il glissa jusqu'à percuter et détruire une barre rocheuse, ce qui arrêta sa course.


Chapitre 4 : La véritable force des Saiyans

Trunks se redressa lentement, s'accordant une pause étrangement théâtrale après les violents échanges de coups avec Cell. Un sourire satisfait étirait subtilement ses lèvres tandis qu'il prenait tout son temps pour épousseter son corps massif, passant délicatement ses grandes mains sur chaque zone de son imposante silhouette. Il frotta d'abord son armure, ressentant avec plaisir les muscles fermes et denses sous le matériau protecteur. La sensation lui procura une satisfaction intense, proche de la fascination qu'un artiste pourrait ressentir devant sa propre œuvre parfaite.

Ses mains descendirent plus bas, s'arrêtant sur ses cuisses hypertrophiées. Il eut un bref frisson en sentant ses quadriceps puissants sous le tissu moulant, contractant légèrement les muscles comme pour apprécier davantage leur consistance exceptionnelle. Puis, presque distraitement, ses paumes se posèrent sur ses fesses. Il palpa son propre cul, plantant le bout de ses doigts dans la chair de ses grands fessiers, et il sursauta légèrement, surpris par la fermeté inhabituelle et le galbe parfait qu'ils avaient acquis grâce à cette transformation. Ce changement affectait subtilement son centre de gravité, mais la sensation n'était pas désagréable, au contraire ; elle renforçait encore son sentiment de perfection physique absolue.

Tout en effectuant ces caresses coquettes sur son propre corps, Trunks fit intérieurement le point sur sa puissance actuelle. Il réalisa, avec une pointe d'excitation presque fiévreuse, qu'il n'était même pas au tiers(4.1), peut-être même au quart de son véritable potentiel de Super Saiyan daï san dankaï. Cette simple pensée lui fit battre le cœur plus vite, lui arrachant un sourire arrogant qu'il ne put retenir. Si à ce stade, il tenait tête à Cell aussi aisément, alors que serait-il capable de faire lorsqu'il atteindrait enfin sa pleine puissance ? L'idée même de son propre potentiel lui donna un vertige extatique, alimentant son ego à des niveaux vertigineux.

Ce fut finalement Cell qui rompit le silence chargé de tension, d'un ton froidement amusé :
— « Inutile de continuer ton petit cinéma plus longtemps, Trunks, assez de temps perdu. Vegeta est à l'abri, maintenant. Nous sommes enfin seuls, toi et moi. »

Trunks ne put cacher complètement son étonnement à ces paroles, ses sourcils se froncèrent légèrement durant une fraction de seconde. Mais il reprit aussitôt son masque d'arrogance, fixant intensément le monstre en face de lui :
— « Hein ? Tu savais ? Pourquoi avoir laissé faire alors ? Tu aurais pu les arrêter facilement », lança-t-il avec suspicion.

Cell eut un rictus méprisant, son visage exprimant une indifférence totale :
— « Cette loque ? Je n'ai aucun intérêt pour les déchets. Mais toi… Tu es différent. Tu es devenu une source d'amusement, que je ne voudrais gâcher pour rien au monde. »

Trunks sentit son sang bouillir dans ses veines, les muscles de ses tempes se gonflant légèrement sous l'effet de la colère. Il serra les dents, laissant échapper à voix basse, mais parfaitement audible, sa déclaration de guerre personnelle :
— « Je suis ici pour en finir définitivement avec toutes les créations du Dr Gero. »

Cell ricana doucement, l'air décontracté :
— « Et moi, je suis ici uniquement pour prouver la supériorité absolue de mon corps parfait. Tu n'es qu'un moyen comme un autre d'en faire la démonstration, Trunks. »

Cette provocation fut la goutte de trop pour le jeune Saiyan, dont les poings se serrèrent violemment, si fort que ses articulations craquèrent. Il sentit une onde de rage brûlante parcourir tout son corps, libérant sans retenue tout son ki. Il poussa alors un râle guttural qui résonna comme un cri primal, et acheva sa transformation de manière spectaculaire. Son aura se ralluma violemment, comme si elle répondait instinctivement à cette montée d'orgueil intérieur. Une explosion d'énergie fit s'élever autour de lui une nuée de poussière et de cailloux, soulignant dramatiquement sa présence écrasante sur ce champ de bataille dévasté. Son corps immense se remit à croître de manière vertigineuse, les muscles se gonflant à nouveau, prenant des proportions absolument colossales. Sa silhouette devint véritablement titanesque, dépassant désormais Cell d'une bonne tête, presque deux(4.2).

L'énergie brute jaillissant de son corps projeta tout autour d'eux des gerbes de ki doré, embrasant l'air ambiant, secouant même la terre sous leurs pieds. À quelques kilomètres de là, Krilin, portant toujours Vegeta sur ses épaules, ressentit le déferlement écrasant de la puissance de Trunks. Troublé par l'intensité de ce ki, il se posa rapidement sur une petite île déserte à proximité, déposant Vegeta sur le sol, pour observer, fasciné et inquiet, la suite du combat au loin, car il pouvait imaginer chaque action en fonction de chacun des mouvements de ki des deux adversaires.

Face à Cell, Trunks triompha intérieurement, savourant la supériorité évidente que lui procurait désormais ce corps titanesque. Il leva le poing gauche – pouce en l'air – pointant sa propre stature, sans se soucier de l'imitation de son père qu'il donnait à voir :
— « Tu vois ça, Cell ? Cette puissance absolue… voilà la véritable force des Saiyans ! Voilà ma véritable puissance ! »

Cell, pourtant, resta impassible. Pire encore, il se mit à ricaner, de manière lente et mesurée, dégageant une assurance déroutante :
— « Je dois admettre que c'est impressionnant. Ta puissance va bien au delà de la mienne, sans conteste tu es bien plus fort que moi…(5) Mais tu ne comprends rien, Trunks. Peu importe à quel point tes muscles se gonflent, peu importe ta puissance… tu ne pourras jamais me vaincre. Jamais, en aucune façon. »

Pris au dépourvu par cette déclaration inattendue, Trunks resta un instant bouche bée, son ego blessé vacillant légèrement sous cette affirmation si péremptoire. Mais il se reprit rapidement, son visage exprimant une fausse hilarité moqueuse :
— « Pfff, du bluff oui… Tu dois être en train de délirer, Cell, c'est complètement contradictoire ton histoire ! Tu racontes n'importe quoi simplement pour essayer de me déstabiliser. Tu sais aussi bien que moi que je suis bien au-delà de ce que tu peux gérer. Ta perfection autoproclamée ne vaut rien face à ma force réelle ! »

Malgré cette réponse arrogante, Trunks sentit tout de même une légère pointe de doute venir ternir l'exaltation qui l'animait quelques secondes auparavant. Il écarta rapidement cette pensée parasite, se reconcentrant sur l'immense satisfaction que lui procurait son nouveau corps, cette véritable incarnation du potentiel Saiyan absolu. Mais au fond de lui, dans un coin reculé de son esprit, les paroles de Cell continuaient de résonner, laissant planer un doute subtil. Trunks chassa immédiatement cette impression désagréable, resserrant encore ses poings, prêt à prouver, par ses actes plutôt que par ses mots, qu'il était bel et bien le guerrier ultime qu'il prétendait être.


Chapitre 5 : Déchaînement et faiblesse révélée

Trunks ne prit pas la peine de répondre davantage aux provocations de Cell. Sa puissance concentrée à l'extrême dans ses muscles massifs, il se propulsa soudainement à pleine vitesse vers son adversaire en rugissant. La distance qui les séparait fut parcourue en une fraction de seconde, et son poing colossal frappa enfin le visage de Cell avec une brutalité jouissive. Le monstre fut violemment projeté sur le côté, tournoyant comme une feuille prise dans une bourrasque. Pourtant, avec une agilité déconcertante, Cell déploya immédiatement ses ailes pour se stabiliser en plein vol, avant de filer comme une flèche vers les hauteurs du ciel.

Mais Trunks n'en avait pas fini. Le guerrier Saiyan bondit aussitôt à sa poursuite, animé d'une excitation sauvage. En quelques battements de cœur, il se retrouva face à Cell, les bras plaqués contre ses côtes. Sans hésitation, Trunks ouvrit le feu avec un puissant kikoha de la main gauche, immédiatement suivi d'une deuxième attaque, lancée par sa main droite. Mais ce n'était que le début. Ses mains enchaînèrent avec rapidité et précision une vingtaine, une trentaine, une quarantaine de kikohas consécutifs, qui percutèrent le corps du monstre en libérant une série assourdissante d'explosions. Un gigantesque nuage de flammes incandescentes et de fumée noire engloutit complètement Cell, obscurcissant momentanément tout le ciel autour d'eux.

Trunks interrompit son assaut pour observer, bras tendus devant sa poitrine puissante, attendant patiemment que le rideau épais de fumée se dissipe. Il ressentit alors un soupçon de surprise teinté d'espoir, se demandant intérieurement si une attaque aussi simple avait vraiment pu suffire à détruire la prétendue perfection incarnée par Cell. Il est où ? L'aurait-je vraiment vaincu avec une technique aussi simple ?. Cela lui semblait improbable. Mais ce moment d'incertitude fut brutalement interrompu par une douleur fulgurante : sans prévenir, le monstre s'était silencieusement déplacé grâce à ses ailes et venait tout juste de lui asséner littéralement un violent coup de pied sur son postérieur ferme et proéminent, le projetant vers l'avant.

L'onde de choc continuait de faire vibrer le fessier du Saiyan comme une vulgaire masse gélatineuse, laissant une chaleur mordante. Un peu surpris et surtout humilié dans son amour propre, Trunks serra les dents, sa colère redoublant de vigueur. Il stabilisa immédiatement sa trajectoire et répliqua sans attendre. Copiant la manœuvre de Cell, il se déplaça à une vitesse phénoménale pour passer derrière lui et décocha un coup de pied terrible au centre du dos du monstre, qui encaissa sans pouvoir esquiver. Le guerrier Saiyan sentit une profonde satisfaction en voyant le corps de Cell se courber sous l'impact, avant d'être à son tour propulsé vers l'avant.

Sans laisser le moindre répit à son adversaire, Trunks le dépassa à toute vitesse et réapparut instantanément face à lui, interrompant brutalement son envol avec un coup de poing massif, porté directement au visage. Le Saiyan déversa alors sur Cell une avalanche impitoyable de coups, ses poings gigantesques martelant le corps du monstre comme des marteaux de guerre sur une enclume. Chaque impact faisait vibrer les os de Trunks, réveillant en lui une excitation guerrière presque extatique, son sexe se gonflant progressivement, échappant à la contrainte du textile élastique. Il sentait une montée intense d'adrénaline et de plaisir sauvage parcourir ses veines à chaque frappe portée, galvanisé par ce sentiment euphorique de domination physique totale. Le déhanché imposé par sa chorégraphie frénétique de coups faisait osciller son membre, frottant encore et encore l'appendice contre le tissu de sa combinaison de combat, ajoutant une autre couche d'euphorie.

L'instant suivant, concentrant une quantité considérable de ki dans son poing droit, Trunks libéra toute sa puissance dans une attaque décisive. Avec un cri féroce, il exécuta le Super God Hammer Fist, son poing chargé d'énergie écrasant violemment la pièce triangulaire située au centre de la poitrine de Cell. Le monstre vacilla sous le choc, car après le poing, ce fut même une partie de l'avant-bras du Saiyan qui s'enfonça dans la chitine noire. Cell cracha une gerbe épaisse de sang et de salive, tandis que la puissance du coup le projetait à toute vitesse en direction du sol. Une explosion assourdissante secoua toute l'île, créant un cratère fumant à l'endroit précis de l'impact.

Galvanisé par la réaction de Cell à son assaut au corps à corps, Trunks balança un nouveau Continuous Energy Bullets, visant une surface la plus réduite possible, cherchant à concentrer le pouvoir destructeur au même endroit. Dix, vingt, trente, quarante et plus de kikohas furent envoyés. Il écarta ensuite les bras, puis rapprocha ses deux mains, paumes ouvertes, bras tendus vers la position supposée du monstre, chargeant une énorme quantité de ki, et lança la version rapide – et boostée – de son Burning Attack, son attaque fétiche. L'explosion rasa encore un peu plus l'île, des flammes ardentes montant dans l'atmosphère.

Depuis le ciel, Trunks contempla fièrement son œuvre, une expression satisfaite sur son visage implacable. Par réflexe, il passe une de ses mains dans son entrejambe, tirant et réajustant le tissu autour de sa poutre proéminente, la recentrant avec une assurance insolente. Alors que la poussière et les cendres n'ont pas encore fini de se dissiper, Trunks se laisse redescendre vers le sol. Il remarque que ses pieds s'enfoncent de plusieurs centimètres dans la couche de terre meuble brûlée et de graviers. Il est aux premières loges pour observer Cell se relever, et un sourire s'étire sur ses lèvres en découvrant l'absence des ailes noires du monstre et ses cornes rabotées de moitié. Trunks observait aussi un effet d'usure sur les surfaces de chitine noire et verte du buste et des avants-bras du bio-cyborg, humpf, cette fois, il a dû se protéger pensa-t-il triomphalement.

Un filet de sang s'échappait de la commissure des lèvres de Cell, révélateur des dégâts internes subis par le coup à cet endroit spécifique de son corps supposé parfait. Le monstre cracha en coin, avant d'essuyer le reliquat avec le dos de sa main. Il remarqua alors la surface irrégulière de sa chitine, et entendis la voix de Trunks l'interpeller :
— « Alors le cafard, on a pris cher on dirait ? Ton corps parfait, il ne l'est pas tant que cela en fait… »

Le monstre ne répondait pas. Il se contenta d'écarter les bras, paumes ouvertes et légèrement tournées vers le ciel, espaçant un peu ses pieds. Dans la même seconde, dans un bruit organique étrange et dérangeant, des gerbes d'un gel clair légèrement verdâtre surgissaient tandis que ses ailes et ses cornes se régénéraient. Trunks remarqua la fine couche et les éclaboussures du même liquide épais sur les bras et le buste du monstre. Le Saiyan avait déjà assisté à cet étrange spectacle lorsqu'un peu plus tôt, le monstre avait recréé son bras et une partie de son buste détruits par le Final Flash de son père. Il nota aussi la légère diminution du ki de Cell ; il l'avait senti auparavant, mais avait cru que ses sens avaient été trompés par le choc de la scène. Ça confirme ce que je pensais : la régénération n'est pas un acte anodin. C'est peut-être une carte à jouer…

Un sourire narquois sur les lèvres, Cell releva les yeux vers le Saiyan :
— « Impressionnant, Trunks. Très impressionnant, vraiment. Mais je te l'ai déjà dit, et je le répète encore : tu ne pourras pas me vaincre… »

Aussitôt, Cell fit jaillir son ki, entourant son corps d'une aura brûlante, affichant sa volonté de briser la satisfaction insolente que Trunks ne pouvait pas s'empêcher d'afficher sur son visage. Je vais lui faire passer sa jubilation jouissive à celui-là, pensa-t-il en observant la poutre qui remontait ostensiblement de l'entrejambe jusqu'aux abdominaux du Saiyan. Le monstre serra les poings, faisant craquer sinistrement ses phalanges. Trunks remarqua, en silence, que le niveau de ki du monstre était remonté et avait même légèrement dépassé sa puissance précédente, le salaud, il en a encore sous la pédale… il va falloir que je prenne cela en compte ! mais le Saiyan joua la carte de la provocation :
— « Tu peux répéter autant de fois que tu veux tes certitudes, Cell. Ça ne changera rien au résultat final. Je suis le guerrier Saiyan ultime, et ta perfection supposée n'est qu'un mensonge. Tu vas tomber sous mes coups, ici et maintenant. »

Le silence se fit lourd entre les deux guerriers, tandis que leurs regards s'affrontaient une fois de plus dans un duel de volontés implacables. Autour d'eux, l'atmosphère semblait se charger d'une électricité presque tangible, signe avant-coureur d'un orage né des brusques élévations de température associées aux nuées de flammes des attaques du jeune guerrier Saiyan.


Chapitre 6 : Assaut brutal

Cell lança son attaque avec une violence soudaine, fendant l'air à une vitesse sidérante. Son poing se dirigea droit vers Trunks, qui réagit instinctivement en levant l'avant-bras gauche pour contrer le coup. Le choc résonna dans l'air comme le claquement d'une explosion, faisant trembler le sol tout autour d'eux. À travers la double épaisseur du gant et de la combinaison, le poing du monstre pénétra de plusieurs centimètres dans l'épaisse musculature de Trunks, créant une onde de douleur et de chaleur irradiant dans ses nerfs. Le jeune Saiyan rouvrit le poing par réflexe, sentant ses doigts tressaillir violemment sous la décharge énergétique que Cell venait de lui infliger. Sans attendre davantage, les deux combattants enchaînèrent une série de frappes violentes, chacun cherchant à dominer l'autre. Le poing de Cell frappa durement la joue gauche de Trunks, arrachant à celui-ci un grognement de douleur. En réplique immédiate, le Saiyan enfonça son propre poing dans le buste de son adversaire, faisant vibrer la carapace sombre de Cell sans pourtant réussir à l'endommager durablement.

L'échange devint frénétique, les coups pleuvaient sans relâche. Les poings et les avant-bras se percutaient dans des chocs assourdissants, chaque guerrier s'adaptant au rythme de l'autre. L'affrontement était intense, mais aucun ne prenait clairement l'avantage.

Soudain, Trunks saisit habilement les deux poings de Cell au vol, emprisonnant ses mains dans les siennes, massives et imposantes. Le monstre anticipa un duel de force brute, action classique en réaction à cette configuration, mais Trunks opta pour une stratégie différente, écartant d'un coup sec les bras de son adversaire avant de projeter sa tête en avant dans un coup de boule d'une brutalité inouïe. Le craquement sinistre de la matière noire du crâne de Cell résonna dans l'air, alors que les yeux de ce dernier se révulsaient brièvement. Son noyau interne venait d'encaisser de plein fouet l'onde de choc. Sans lui laisser la moindre seconde pour récupérer, Trunks asséna à Cell un puissant coup de pied dans l'abdomen, renvoyant le monstre plusieurs mètres en arrière.

Profitant de cette ouverture, Trunks chargea rapidement ses deux poings en ki, sentant ses muscles enfler sous la puissance colossale qui se concentrait en eux. Son cœur cognait à tout rompre, faisant affluer un torrent brûlant dans tout son corps et renforçant la tension électrique entre ses jambes, accroissant encore sa sensation d'invincibilité. Il s'élança alors, lançant une rafale de Super God Hammer Fists à une vitesse fulgurante. Chaque coup porté projetait une onde de choc monstrueuse, arrachant des râles de douleur et de surprise au monstre.

Face à la brutalité soudaine de cet assaut, Cell fut contraint de relâcher son contrôle, libérant enfin toute sa puissance. Une aura intense enveloppa le monstre, sa force réelle se dévoilant enfin. Trunks sentit immédiatement la différence, ressentant une pointe d'inquiétude mêlée à l'excitation de combattre un ennemi de cette envergure. Il comprit aussitôt que Cell était loin d'avoir épuisé ses ressources, et que l'obliger à recourir au Sai Sei serait probablement bien plus difficile qu'il ne l'avait imaginé.


Krilin tomba à la renverse sur ses fesses, le visage déformé par la terreur, sa main butant contre le bras de Vegeta, toujours plongé dans une inconscience profonde. La puissance de Trunks — jusqu'alors cinq à six fois supérieure à celle du monstre — avait déjà chuté de 10 à 15 % depuis la révélation de son plein potentiel. Tandis que le ki du Saiyan accusait une baisse régulière inexorable et semblait perdre en vigueur, celui de Cell venait brutalement de doubler !

« Ce monstre !… Il cachait bel et bien son niveau réel ! Et pas qu'un peu ! Que… qu'est-ce que Trunks peut faire face à ça ? »

Krilin jeta un œil à Vegeta. Fallait-il lui donner le senzu et lui demander d'épauler son fils ? Non. Mauvaise idée. Le prince était d'un orgueil incommensurable. Apprendre ainsi que son propre fils le surpassait, et se voir intimer de lui venir en aide… ça pouvait très mal tourner.

Le Terrien ne pouvait qu'espérer que le guerrier du futur l'emporte, et vite.


La contre-attaque ne tarda pas. Cell reprit l'initiative avec une rapidité terrifiante, ses coups précis et puissants renversant lentement l'équilibre du combat en sa faveur. Trunks se trouva bientôt acculé en défense, ce qui le frustra énormément. Avec un grognement de rage, il lança à nouveau son poing chargé d'énergie dans un Super God Hammer Fist vers le visage du monstre. Cell amorça habilement une esquive rapide, mais, au tout dernier instant, Trunks ouvrit brutalement sa main, libérant un kikoha explosif directement à bout portant sur le visage du monstre. L'explosion soudaine projeta Cell en arrière, laissant à Trunks l'opportunité d'enchaîner immédiatement avec son autre poing.

Trunks se rendit compte que le ki accumulé dans ses mains donnait à ses bras une vitesse accrue, certes moins précise mais nettement plus rapide. Il exploita cette nouvelle technique vicieuse à l'extrême, alternant coups physiques, explosions directes et kikohas imprévisibles. Cette stratégie déroutante et dénuée d'honneur agaça profondément Cell, habitué à une certaine élégance guerrière. Sous les coups retors et continus du Saiyan, le monstre perdit à nouveau ses ailes et, après une explosion particulièrement violente à bout portant, l'un de ses yeux éclata dans un spray épais de sang violacé.

Humilié et enragé par cette perte soudaine, Cell réagit instinctivement, sa colère le poussant à porter un coup d'une violence extrême dans le ventre de Trunks.

Le temps sembla soudain se figer. Le poing de Cell entra lentement en contact avec la plaque ventrale de l'armure de Trunks dont la surface épousait le relief des abdominaux qu'elle protégeait, s'enfonçant progressivement, millimètre après millimètre dans le matériau élastique lui-même. La plaque se déforma d'abord sous la pression vers l'intérieur, s'incurvant profondément alors que le poing avançait inexorablement, vrillant progressivement dans un mouvement circulaire pervers. Le matériau de l'armure amplifia cette torsion, se contorsionnant douloureusement autour du poing qui pénétrait lentement mais profondément les muscles abdominaux surdéveloppés de Trunks.

Le Saiyan sentait la douleur exploser lentement à travers son ventre, irradiant dans chaque fibre nerveuse, remontant le long de sa colonne vertébrale, atteignant chaque extrémité de son corps en une fraction de seconde éternelle. Ses yeux devinrent vitreux sous l'intensité atroce de la douleur, sa bouche fermée se tordant en une grimace silencieuse de souffrance absolue. Une bosse apparut brutalement dans son dos, soulevant la peau sous la pression effroyable de l'impact. Puis, avec un claquement sec et écœurant, l'armure élastique se remit brusquement en place, repoussant le poing de Cell dans une libération brutale d'énergie.

Trunks chancela, plia légèrement les genoux mais resta debout, ses mains crispées sur son abdomen douloureux. La puissance monstrueuse du coup le propulsa malgré lui en arrière, ses pieds profondément ancrés dans le sol creusant deux sillons profonds dans la terre. Il recula ainsi sur des dizaines de mètres avant de s'arrêter enfin, vacillant sous le choc résiduel de l'attaque brutale.

Respirant lourdement, Trunks leva les yeux vers Cell, un éclair de rage pure traversant son regard troublé. Ce combat était loin d'être terminé, et la fureur brûlante qui gonflait désormais en lui était prête à tout emporter sur son passage.


Chapitre 7 : Acharnement déchaîné

Le temps sembla figé. Une gerbe de sang épais, mêlée à la salive, jaillit de la bouche de Trunks et retomba lourdement au sol, le liquide chaud et presque visqueux roulant, avant de s'infiltrer lentement dans la terre retournée par les profonds sillons creusés par ses pieds gigantesques. En face, du sang violacé coulait goutte à goutte le long des jambes de Cell, se mêlant à une sécrétion verdâtre visqueuse qui accompagnait son Sai Sei. Cell, les traits tirés par la contrariété, essuya d'un revers de main le filet de sang qui lui barrait la joue sous l'œil régénéré. Son expression traduisait l'humiliation grandissante d'avoir été blessé par ce Saiyan prétentieux, dont il méprisait profondément l'approche primitive du combat. Trunks, à l'inverse, arborait un sourire presque dément sur son visage ensanglanté. Ses lèvres s'étiraient, dévoilant des dents serrées par l'excitation viscérale générée par l'adrénaline qui inondait son corps. Machinalement, il passa ses mains sur ses abdominaux saillants, massant vigoureusement la zone où Cell l'avait durement frappé. Ce geste auto-érotique, presque animal, réveilla chez le Saiyan une sensation de puissance intime qui renforça son excitation égocentrique.

Voyant cette attitude, Cell serra les poings, déterminé à effacer cette arrogance du visage du guerrier. Il se mit en garde et bondit, prêt à frapper. Mais il fut stoppé net par un kikoha inattendu, qui explosa violemment sur son buste, coupant court à son élan. Trunks s'était redressé, le bras tendu en avant, paume ouverte, une expression de triomphe sauvage au visage.

— « Tu ne comprends toujours rien, cafard !? Je n'en ai pas fini avec toi !! » cria Trunks.

Il enchaîna immédiatement avec une redoutable chorégraphie, un nouveau Continuous Energy Bullets d'une violence rare. Dix kikohas fusèrent, puis vingt, puis quarante ; le rythme était infernal, les projectiles ne laissant aucun répit au monstre qui tentait de se protéger maladroitement. Cell encaissait comme il le pouvait, jusqu'à ce qu'il aperçoive — avec horreur — son bras droit qui virevoltait dans l'air saturé de flammes, avant de disparaître dans un brasier infernal lorsque plusieurs kikohas s'aplatirent sur lui.


Très loin du champ de bataille, depuis le bord circulaire du plateau du Palais du Très-Haut, Piccolo n'avait rien raté des combats successifs des Saiyans contre Cell. Après avoir récupéré des effets des Kikōhōs répétés lancés sur Cell, Ten Shin Han était venu humblement se placer à ses côtés, l'écoutant retranscrire les scènes les unes à la suite des autres. Mais le guerrier terrien aux 3 yeux ne pouvait que remarquer le trouble qui agitait le Namek sur la dernière action :
— « Que… Qu'est-ce que tu as vu ? Ce n'est pourtant rien d'autre qu'un tir barrage enragé » demanda-t-il.

— « C'est… c'est incroyable… je pensais que ce n'était qu'une variation dans son ki, mais Trunks, il… il a lancé plusieurs attaques d'une nature très différente des autres ! Et le plus étonnant, c'est que ça a fonctionné sur Cell ! »

Ten Shin Han plissa les yeux, regardant mieux le rythme et les variations du ki des attaques bestiales, furieuses du Saiyan, ne pouvait s'empêcher de remarquer le manque de finesse générale du combat de Trunks par rapport à celui de Vegeta, mais sa manœuvre désespérée plus tôt n'ayant pas été plus reluisante, il se garda bien de formuler son avis à voix haute.


Les explosions successives ne cessaient de résonner, soulevant des tourbillons de flammes ardentes, saturant l'air d'une fumée âcre et opaque. Trunks, implacable, poursuivit jusqu'au centième kikoha avant de s'arrêter brutalement. Le Saiyan, épuisé, le corps plié vers l'avant, bras ballants et jambes largement écartées, respirait lourdement. Ses gants fumaient aux paumes, le tissu comme chauffé à blanc par l'intensité dégagée par le ki.

Le Saiyan releva lentement la tête, un sourire sauvage et triomphant fendant à nouveau son visage. Il pouvait sentir la sueur ruisseler sur son corps brûlant, collant sa tenue bleue devenue bleu nuit à sa peau, épousant chaque relief musculaire exacerbé par l'effort. Le frottement du tissu tendu sur ses muscles le fit frissonner, accroissant son excitation.

En face, Cell, pantelant, vacilla sans comprendre pourquoi la station verticale lui demandait tant d'efforts. Ses tympans vibraient encore sous les échos assourdissants des explosions. Il baissa lentement les yeux, comprenant enfin pourquoi son équilibre était précaire : sa jambe gauche s'arrêtait brutalement à mi-cuisse, son bras droit était complètement absent, et son buste couvert de nombreuses craquelures suintait d'un sang violacé.

Cell, furieux, jura mentalement en regardant Trunks. Ce Saiyan venu du futur avait osé mutiler son corps parfait, se moquant ouvertement des règles du combat honorable. Cette rage bouillonnante se mua rapidement en une régénération précipitée, faisant jaillir des gerbes du gel verdâtre caractéristique du Sai Sei. Il fulminait intérieurement :
— « Ce guerrier de seconde zone ose me faire gaspiller autant d'énergie avec une transformation aussi grotesque et inutile ? »

Mais à peine avait-il terminé sa régénération qu'il remarqua une bosse se déplacer rapidement sous terre dans sa direction. Cell ricana, persuadé d'avoir compris la stratégie maladroite du Saiyan. Quelle idiotie, se disait-il, il a un corps massif et il rencontre la résistance de ce sol presque exclusivement rocheux, pensant pouvoir cueillir aisément Trunks à sa sortie. Mais soudain, la bosse disparut. Trunks plongeait plus profondément sous terre, échappant à la vigilance visuelle du monstre.

Intrigué et troublé, Cell tenta de localiser précisément le ki du Saiyan, mais il n'en eu pas le temps. Sans prévenir, plusieurs kikohas jaillirent brusquement, perforant la terre, dont l'un, particulièrement singulier, déchira sauvagement son flanc gauche en arrachant au passage son aile.

Cell se tordit sous l'assaut inattendu, frappé à nouveau par un bombardement violent de kikohas, bondissant maladroitement en arrière pour échapper à la rafale. La colère qui bouillait en lui était telle qu'il ne voyait plus clair, son ki perturbé par la douleur et la confusion. Alors qu'il reprenait péniblement appui au sol, Trunks surgit violemment du sol, explosant la roche et la terre autour de lui dans un fracas assourdissant.

Son poing gauche, énorme et puissant, s'abattit brutalement dans l'aine du monstre, qui se plia instantanément sous l'effet de la douleur paralysante. Sans répit, Trunks arma son poing droit, chargé à bloc d'un puissant ki étincelant, et décocha un terrifiant Super God Hammer Fist en mode uppercut, catapultant Cell dans les airs tel un vulgaire pantin.

Le monstre décrivit un grand arc de cercle avant de se stabiliser péniblement, cherchant frénétiquement du regard le Saiyan dont le ki semblait désormais omniprésent, flou, comme étendu partout autour de lui. Cell balaya furieusement l'air du regard, mais trop tard : Trunks apparut soudainement derrière lui dans un « ziiiiip » sourd et discret, caractéristique d'un déplacement à vitesse prodigieuse.

Le Saiyan lança alors un violent coup de pied dans la nuque du monstre, dont la tête bascula brutalement vers l'avant sous l'impact. Cell, incapable de maîtriser sa trajectoire, fut projeté de tout son long vers l'avant, s'écrasant lourdement sur une barre rocheuse qui se fissura sous le choc.

Trunks se tenait alors triomphalement deux mètres dans les airs, les bras écartés, jambe encore tendue, une expression de suprême satisfaction illuminant son visage extatique. Il sentait chaque fibre de son être vibrer sous l'effet d'une victoire imminente, s'enivrant du chaos qu'il venait de semer.

En bas, Cell gisait, son corps parfait dégradé, humilié, rongé par une colère sauvage et démesurée. Trunks, dans son arrogance euphorique, ne put s'empêcher de provoquer une dernière fois :
— « Relève-toi, Cell, encore ! J'ai tellement plus à te donner ! » hurla-t-il en serrant les poings, sa voix chargée d'une impatience et d'une excitation presque obscène.

Et dans les décombres fumants de la roche fracassée, Cell, exaspéré par l'affront, jurait silencieusement que sa vengeance serait terrible.


Chapitre 8 : Coups bas contre Coup bas

Cell n'avait pas perdu un instant. Alors que son corps raclait violemment le sol rocheux, il avait déjà initié une régénération rapide. Le Sai Sei répara brutalement son corps, rétablissant ses membres endommagés tandis qu'il se relevait, prêt à affronter la charge furieuse du Saiyan. Un cri de guerre déchira l'air, puissant, guttural :

— « Yaaaaaah ! »

Trunks fondait sur lui, son pied gauche irradiant de ki mortel. Juste avant l'impact, Cell disparut avec ce « ziiiip » caractéristique d'un déplacement à vitesse extrême. Le pied colossal de Trunks percuta le sol, provoquant une explosion cataclysmique qui projeta des débris rocheux et des nuages de poussière épaisse dans toutes les directions.

Trunks extirpa péniblement son pied de l'immense cratère fumant, cherchant du regard son adversaire à travers les volutes opaques, mais il ne voyait pas à plus d'un mètre à cause de la poussière en suspension. Cell réapparut derrière lui, frappant brutalement sa joue d'un coup de poing sournois. Le temps ralentit. Les tissus du visage de Trunks ondulèrent sous la force du choc, sa joue vibrant comme sous une onde de choc liquide, expulsant une gerbe de salive ensanglantée qui jaillit lentement de sa bouche crispée. Mais malgré ce coup terrible, les pieds massifs du Saiyan ne quittèrent pas le sol ; ils glissèrent simplement, creusant deux sillons parallèles dans la roche.

Sans perdre une seconde, Cell donna un puissant coup de paume sous le menton de Trunks, faisant basculer sa tête en arrière, brisant définitivement sa garde. Son bras droit s'éleva, et il abattit son coude avec une violence inouïe dans le sillon inter-pectoraux(6) du Saiyan hypertrophié.

Ce fut un instant de pure dilatation du temps.

Trunks ouvrit les yeux en grand, surpris par la rapidité brutale du geste du monstre. Le coude de Cell s'enfonça inexorablement dans un emplacement restreint à cheval entre les muscles exposés et la plaque souple mais résistante de l'armure du Saiyan. Millimètre après millimètre, le matériau élastique plia sous la pression, épousant presque parfaitement la forme anguleuse et tranchante du coude. Le regard de Trunks se brouilla, ses pupilles dilatées louchant légèrement vers le bas, observant avec horreur le coude qui semblait déterminé à pénétrer jusqu'à son cœur. Ses lèvres tremblaient, se retroussant brusquement en une grimace grotesque, presque caricaturale. Sa tête pencha en avant, comme pour suivre la course sans fin de ce corps étranger dans sa poitrine massive.

Sa bouche s'entrouvrit, dévoilant des dents serrées, puis écartées, mais pourtant aucun cri ne franchit le seuil de sa gorge nouée. La douleur était d'une telle intensité que son cerveau, saturé, ne savait même plus comment crier, pourtant dans un écho infini dans son crâne, un hurlement silencieux d'agonie résonnait. Un filet de salive, teinté d'un rouge sombre, déborda à la commissure de ses lèvres, puis se transforma subitement en une gerbe épaisse de sang projetée en avant sous la pression interne, dans un son brutal et répugnant, éclaboussant grotesquement son armure et le visage impassible du monstre.

Les muscles de sa poitrine, gonflés de puissance brute, vibraient maintenant sous l'impact, tordus, écrasés sans pitié contre les os de sa cage thoracique. Chaque nerf pulsait comme un fil incandescent, électrisant son torse de l'intérieur, tandis que l'élasticité surnaturelle de son armure cherchait à repousser le coude de Cell, créant une résistance vibratoire qui relançait la douleur dans tout son être. Trunks, les jambes à moitié fléchies par la pression verticale, sentit ses pieds s'enfoncer profondément dans le sol, creusant deux cavités distinctes jusqu'à hauteur des chevilles, immobilisant totalement sa masse imposante.


De leurs positions respectives, Krilin et Ten Shin Han perçurent à retardement la violente variation dans la signature de ki de Trunks, ils ne pouvaient qu'imaginer ce qui pouvait provoquer une telle fluctuation dans l'énergie du jeune guerrier Saiyan.

Pour Piccolo, c'était différent, il avait tout vu du geste de Cell et de la façon dont Trunks l'avait encaissé, il frissonna :
— « Est-ce que Trunks pourra seulement se relever après un tel coup ? Est-ce que Cell ne vient pas de remporter le combat, comme après l'assaut violent contre Vegeta un peu plus tôt ? » pensa-t-il.


Le temps reprit son cours normal, brutalement.

Cell enchaîna immédiatement, martelant sauvagement le corps exposé du Saiyan. Joue gauche, ventre, joue droite, ventre, nez, ventre. Chaque coup violent faisait trembler l'air, libérant progressivement Trunks de l'emprise du sol rocheux. Le Saiyan recula sous la violence des impacts mais resta fermement debout, solide comme une montagne malgré les coups répétés.

Cell prépara une nouvelle salve de coups, pied gauche en avant, mais fut stoppé net par une douleur vive : le pied colossal de Trunks écrasait délibérément le sien, fracturant la matière jaune et rigide de sa botte chitineuse. Piégé, il comprit trop tard la stratégie du guerrier du futur.

Trunks jubila, puis lança son poing droit, frappant durement le crâne du monstre, faisant vibrer encore une fois son noyau organique sensible. Profitant de cet avantage tactique, Trunks asséna un déluge de coups violents, méthodiques, méthodiquement chargés de ki dans le seul visage de Cell, comme un boxeur frappant un sac d'entraînement avec une sauvagerie inhumaine.

Cell fulminait intérieurement, humilié par l'affront. Mais l'instant suivant fut pire encore. D'un mouvement fluide, Trunks ouvrit brusquement sa paume gauche et projeta une vague de ki à courte portée. Le bras droit du monstre, ainsi que son aile, furent désintégrés purement et simplement, et une explosion cataclysmique ravaga le sol derrière le monstre, noyant leur environnement dans la poussière.

Cell réalisa alors avec horreur : ce n'était pas une simple technique explosive, c'était de la désintégration pure. Tandis que cette révélation faisait son chemin, Trunks fit passer son bras gauche derrière lui, décrivant un large quart de cercle, et la paume massive s'abattit sur la joue du monstre avec un bruit retentissant.

Le temps sembla se figer pour le monstre :
— « Ce bâtard… ce guerrier primitif, ce Saiyan détestable ose me gifler ? Moi !? Cell, l'être parfait, giflé comme un vulgaire pantin !? »

La colère consumait son esprit, le déshonneur lui brûlait l'âme. Pris d'une rage incontrôlable, Cell tenta de riposter mais son cou tremblait encore du retour de force, mais Trunks, implacable, cogna son poing presque accidentellement droit dans la gorge exposée du monstre, broyant sa pomme d'Adam dans un bruit sinistre de cartilage brisé. Cell cracha un flot répugnant de sang violacé et de salive.

À bout de ressources et de dignité, le monstre n'avait d'autre choix que de s'abaisser au niveau du guerrier honni. D'un mouvement désespéré, il lança sa jambe libre vers l'entrejambe du Saiyan, levant le genou dans un dessein précis. Son tibia percuta violemment les bourses énormes et sensibles de Trunks.

La douleur fulgurante explosa à travers le corps du Saiyan, irradiant en vagues brûlantes depuis l'impact. Son regard choqué se brouilla instantanément, ses pensées résonnant dans sa tête douloureusement embrouillée :
— « !! Enfoiré !… Ce… ce coup bas… ! »

Trunks hurla de douleur, libérant enfin le pied piégé de Cell, qui pivota agilement pour décocher un coup de pied sauté violent au niveau des pectoraux du Saiyan. L'impact projeta Trunks avec une force incroyable jusque dans la mer voisine. Son corps massif percuta la surface de l'eau dans un éclatement spectaculaire, provoquant des vagues déchaînées qui s'écrasèrent dans des gerbes rageuses.

Cell s'éleva rapidement dans les cieux, régénérant en urgence son bras et son aile détruits. Sans attendre, il prépara un redoutable Makankôsappô, visant froidement l'endroit où Trunks venait de sombrer. La lance tourbillonnante de ki fonça droit vers les profondeurs marines.

Mais des eaux sombres jaillit un cri animal, un hurlement sauvage saturé de douleur, de fureur et de vengeance :
« MASENKÔ !! »

Une lumière aveuglante illumina les abysses. Le faisceau jaune vif du Masenkô jaillit furieusement hors des flots, dévorant complètement le Beam Cannon lancé par Cell, suivant impitoyablement sa trajectoire inverse.

Le visage du monstre s'emplit de terreur et d'incompréhension alors qu'il encaissait de plein fouet la terrible vague d'énergie. Cell disparut dans une explosion dévastatrice qui déchira le ciel et embrasa l'atmosphère.

Et au cœur de la mer déchaînée, Trunks bouillait littéralement d'une rage sauvage et primitive, déterminé à achever enfin ce monstre arrogant, coûte que coûte. Son corps brûlant de ki, son esprit consumé par une vengeance dévorante guidée par la douleur dans son entrejambe, il était prêt à tout pour détruire définitivement l'être parfait.


Chapitre 9 : Assaut désintégrateur

Le ciel s'était refermé sur la trouée créée par l'attaque rageuse de Trunks, engloutissant les derniers rayons du soleil derrière un voile menaçant de lourds nuages noirs. Les éclairs serpentaient entre les masses orageuses, illuminant par intermittence la scène apocalyptique. La mer, éventrée par le Masenkô, continuait de bouillonner furieusement, libérant des ondées de vapeur brûlante qui s'élevaient dans l'air chargé d'électricité statique.

Sous la surface agitée, une forme massive fendait l'eau avec détermination. Trunks nageait vers la paroi rocheuse de l'île, son corps colossal poussant l'eau avec force. Il émergea, prit une profonde inspiration, et se hissa péniblement sur la rive dévastée à la seule force de ses bras gigantesques. Pendant quelques secondes, il resta à genoux, les mains profondément ancrées dans la boue et la roche broyée, haletant, les épaules tremblantes sous la tension accumulée.

Cette posture pitoyable évoquait douloureusement celle adoptée par Vegeta peu de temps auparavant, à cet endroit précis. Se ressaisissant, Trunks se remit sur pieds, grimaçant alors qu'il passait sa main gauche sur l'intérieur de ses cuisses massives, remontant jusqu'à sa bourse douloureuse. Il grogna brièvement de douleur, puis, posant fermement son poing droit sur sa hanche, il essuya son menton d'un geste presque délicat et terriblement théâtral du dos de la main gauche.

Secouant ses jambes une à une pour chasser l'eau de ses bottes, il leva enfin la tête vers le ciel noir, scrutant les restes d'un nuage de flammes encore incandescent. Avec une ironie moqueuse, il interpella son ennemi invisible :
— « Alors, Cell ? Toujours vivant, ou bien ton corps parfait t'a enfin lâché ? »

Cell flottait péniblement dans les cieux, son état pitoyable révélant la violence des attaques précédentes : il lui manquait jambes, ailes, bras droit et cornes. Il tremblait, la rage consumant ses pensées, alors qu'il concentrait douloureusement son énergie pour se régénérer, tête jetée en arrière. Dans une explosion omnidirectionnelle de ce gel verdâtre caractéristique, le monstre reconstitua ses membres mutilés le temps d'un battement de cil. Mais encore trop lentement.

Car à peine avait-il basculé la tête en avant, prêt à lancer une phrase de menace teintée de mépris, que Trunks surgit brutalement devant lui, impitoyable.

Le Saiyan libéra un Super God Hammer Fist d'une puissance inouïe directement dans la pièce triangulaire située sur le torse du monstre. La violence du coup fut telle que le dos de Cell se déforma horriblement ; son dard rétracté, lové entre les racines de ses ailes noires, explosa littéralement sous la pression interne, déchiqueté par l'onde de choc. Cell, étonné de ne pas avoir été propulsé au loin, comprit avec horreur que Trunks lui avait attrapé sa jambe à peine régénérée, le tenant en place avec une prise implacable.

La frustration de Cell atteignit son paroxysme, les cellules Saiyan dans son noyau hurlaient d'indignation, réclamant vengeance pour l'affront fait à sa fierté guerrière. Mais Trunks, percevant presque ces pensées rageuses, relâcha soudainement sa prise, levant la main gauche et adressant un doigt d'honneur provocateur au visage endolori du monstre :
— « Le Dr Gero ? Je l'emmerde ! Les cyborgs ? Je les emmerde ! Toi, ton corps parfait, le purisme de tes arts martiaux, JE VOUS EMMERDE !! »

D'un geste brutal, Trunks arracha littéralement son bras droit de la poitrine de Cell dans un écœurant bruit de succion. Une douleur atroce traversa le monstre alors qu'il réalisait l'affreuse vérité : Trunks avait élargi ses doigts dans sa poitrine avant de retirer son poing, causant une déchirure interne insoutenable.

Ne laissant aucun répit à son adversaire interloqué, Trunks joignit ses mains énormes, les leva au-dessus de sa tête et frappa avec une sauvagerie bestiale sur le crâne de Cell, écrasant ses cervicales et tassant sa tête dans ses épaules. Un craquement organique répugnant résonna, tandis que le noyau central de Cell subissait un nouveau traumatisme dévastateur.

Propulsé en diagonale à pleine vitesse, Cell fut envoyé vers la mer, là où Trunks était quelques minutes plus tôt, et percuta la surface d'eau dans une immense gerbe d'eau avant de heurter violemment le plancher océanique, soulevant vase et rochers jusqu'à la surface. L'eau escalada rageusement la rive et s'engouffra à l'intérieur de l'île, avant de refluer.

Sans hésitation, Trunks déploya une nouvelle rafale de Continuous Energy Bullets, combinant kikohas classiques et ses terrifiantes vagues désintégratrices. L'eau bouillonna violemment, la chaleur dévorante vaporisant instantanément le liquide, formant une épaisse vapeur brûlante qui se répandit partout.

La vapeur, dense et suffocante, rendait chaque mouvement difficile, chaque inspiration âcre brûlant ses poumons déjà mis à rude épreuve. Respirer devint douloureux. Mais Trunks ne ralentissait pas. Il intensifia même le rythme de ses tirs, conscient que l'île elle-même commençait à être rognée, rabotée sous l'effet collatéral de ses attaques de plus en plus imprécises. La précision perdue était compensée par la violence accrue et la portée dévastatrice de ses tirs désintégrateurs.

Son visage marqué d'un sourire féroce, Trunks jubilait intérieurement. Il avait découvert seul une technique capable d'anéantir le corps prétendument parfait de Cell. Son imagination s'emballa, le projetant déjà dans le futur, attendant patiemment la sortie du laboratoire de Gero pour y désintégrer Cell dans sa forme primitive insectoïde, morceau par morceau, avec une jouissance macabre.

Son corps brûlait sous la tension, l'adrénaline bouillant dans ses veines comme son ki brûlant l'eau de la mer. Malgré une légère douleur persistante au creux de son entrejambe, il sentait la chaleur et la pression du sang saturé de ki irriguer ses muscles et son sexe déjà gonflé. Une étrange euphorie s'empara de lui, un frisson enivrant remontant le long de son dos massif.

Pris dans une frénésie animale, il accéléra encore sa cadence infernale, la sueur coulant abondamment sous sa combinaison devenue bleue sombre, ses muscles hypertrophiés tendus à l'extrême. Des grognements bestiaux échappèrent à sa gorge serrée, chaque tir accompagné d'un rugissement primitif, témoignant de sa détermination sauvage à annihiler définitivement le monstre.

— « RRRRRAAAAHHHH !!! »

Ses hurlements bestiaux résonnaient sous le ciel noir, au milieu de l'air saturé de vapeur brûlante, tandis qu'il continuait d'abattre impitoyablement une pluie de destruction absolue sur le corps de Cell, enfoui sous les eaux bouillonnantes.


Chapitre 10 : Dernière résistance

Cell flottait entre deux eaux, coulant lentement vers les ténèbres opaques du fond marin. Encore une fois réduit à un état lamentable, il ne lui restait plus que ce buste mutilé et grotesque, dépourvu de membres, d'ailes et de tout ce qui faisait l'élégance insolente de son corps supposé parfait. Autour de lui, les eaux obscures étaient saturées de cendres, de vase et de particules organiques en suspension, résultat des assauts brutaux du guerrier Saiyan.

Dans son esprit tourmenté, Cell revoyait en boucle les messages arrogants laissés par l'ordinateur du Dr Gero, lui promettant un niveau d'évolution inégalé, une perfection indétrônable. Mais voilà qu'il se faisait humilier, littéralement malmener par ce métis, ce rookie Saiyan grotesque aux muscles hypertrophiés et à l'esprit primitif, incapable de finesse ou d'élégance martiale. Un guerrier sans honneur, sans finesse, qui avait pourtant l'audace de le surpasser.

La honte brûlait en lui plus vivement encore que la douleur physique. Alors que l'obscurité glaciale l'entourait, il entama mécaniquement une énième régénération — les précédentes ayant été annulées presque aussitôt par la durée exagérée de l'assaut du Saiyan — commençant étrangement par ses jambes. Pourquoi ce choix instinctif ? Lui-même l'ignorait, mais il comprit trop tard qu'il s'agissait d'une erreur fatale.

Dans les eaux noires, à peine les jambes reconstituées, deux paumes massives surgirent des ténèbres. Deux énormes mains gantées de blanc rehaussé d'une touche de bleu électrique, s'emparèrent brutalement de ses chevilles. Trunks était là, impitoyable prédateur, prêt à porter un nouveau coup sans répit. Sous l'eau, le Saiyan commença à faire tournoyer violemment le monstre, luttant contre la résistance étouffante du liquide qui entourait leurs corps.

Le torse de Trunks était gonflé à bloc, chaque fibre musculaire tendue à l'extrême. Sa combinaison bleu sombre, ton sur ton avec les eaux encore chaudes, adhérait à son corps comme une seconde peau, révélant sans pudeur la tension insolente de sa fierté guerrière dressée dans son entrejambe. Trunks grognait silencieusement sous l'eau, sentant chaque rotation gagner en vitesse malgré l'effort titanesque exigé par la résistance aquatique.

Un tourbillon puissant se forma dans les profondeurs, agitant violemment les eaux et se répercutant jusqu'à la surface, où les vagues en furie balayèrent les côtes déjà ravagées de l'île. Trunks accéléra encore la rotation, ses muscles saillants et noueux ondulant sous la combinaison moulante avec une férocité animale. Mais le guerrier Saiyan estima que les conditions n'étaient pas réunies pour la technique finale qu'il envisageait…

Alors, dans une explosion d'énergie brute, Trunks projeta le monstre vers la surface, annulant volontairement une partie de l'énergie cynétique pourtant accumulée. Cell fendit l'eau en un éclair avant de surgir dans les airs, filant à toute vitesse au-dessus de l'île ravagée. Il heurta violemment le sol à l'autre extrémité de l'île, rebondissant comme un vulgaire caillou, pulvérisant les rochers qui entravaient sa course incontrôlée avant de s'arrêter lamentablement face contre terre.

Cell, privé de ses bras, tenta désespérément de se redresser, son visage enfoncé dans la boue, soulevant uniquement son bassin dans une posture humiliante et soumitive, répétant dans un murmure enragé :
— « Merde, merde, merde… »

Finalement, son bras droit surgit enfin dans un "pop" organique, lui offrant l'appui nécessaire pour se relever lentement. Mais il n'eut pas le temps de se stabiliser, qu'un grondement sourd et menaçant annonça la charge furieuse du colosse Saiyan.

Trunks arriva dans un tourbillon de poussière et de gravats, son corps massif ruisselant d'eau de mer, à moins que ce ne fût la sueur issue de l'effort surhumain nécessaire pour déplacer une telle masse musculaire. Sans aucune pitié, Trunks enchaîna immédiatement : un coup violent fractura la chitine noire du pectoral gauche de Cell, suivi d'un direct vicieux à l'aine, puis d'un crochet brutal dans la joue. Des gerbes de gel verdâtre accompagnèrent l'apparition chaotique d'une aile et d'une corne du monstre.

Le Saiyan martela encore une fois le torse triangulaire de Cell, provoquant un vacillement de sa vision, un voile noir menaçant de l'engloutir dans l'inconscience. Au bord de l'implosion, le corps de Cell vibrait sous la douleur insoutenable.

Alors, dans un ultime sursaut, son dard dorsal repoussa enfin, frémissant silencieusement. Une idée désespérée traversa son esprit torturé et pourtant toujours aussi sadique. Son dard nourricier, l'outil primitif qui lui avait permis d'acquérir les prémices de sa puissance suprême avant qu'il ne s'en prenne à C-17 et C-18… Était-il toujours fonctionnel ? Le monstre ne put empêcher un sourire dément et sadique de barrer ostensiblement son visage.

Sa queue se déploya silencieusement, coulissant et se déroulant dans son dos, avant de se tordre, traçant un arc meurtrier, la pointe braquée droit sur la carotide du Saiyan. Un seul coup, propre et net, et à moi le festin de cellules Saiyan jubila le monstre en son for intérieur. Un éclair rapide, presque invisible, en effet. Mais la réaction de Trunks fut immédiate : sa main droite intercepta brutalement l'appendice, ses doigts se refermant autour du cône terminal avec une poigne impitoyable. Lentement, implacablement, il plia et écrasa la pointe du dard avec son pouce, comme s'il s'agissait d'une simple paille fragile.

De sa main gauche, Trunks saisit le cou du monstre avec une puissance étouffante. Cell était abasourdi, pétrifié par la surprise et l'humiliation. Ce colosse grotesque avait vu venir son coup, avait anticipé sa tentative désespérée d'attaque furtive.

— « Alors comme ça, tu te mets aux coups bas ? Tu les enchaînes même beaucoup, toi l'esthète des arts martiaux » ricana Trunks, les dents serrées dans une grimace sauvage. « Tu ne te rends même pas compte du boucan que tu fais, de ta lenteur pathétique… Tu es fini, Cell ! T'ES MORT ! » gronda-t-il.

Le Saiyan relâcha brutalement dans le même mouvement le cou du monstre et son dard, pour mieux resserrer ses doigts autour de la queue, juste derrière l'extrémité broyée et brisée du dard. La matière organique souple et spongieuse émit un son écœurant de craquement et de succion d'air lorsque Trunks ajusta fermement et implacablement la prise de sa main droite. Il fit alors tournoyer le monstre avec une vitesse prodigieuse.

Sans la résistance aquatique, la rotation atteignit rapidement une violence incroyable. Trunks hurla sauvagement et pensa oui… là, ce sont les bonnes conditions, c'est parti !, un cri primal chargé de colère et de domination absolue sortait de sa bouche, alors qu'il maintenait Cell par la queue d'une seule main. Le tourbillon provoqué dévastait tout sur son passage : roches, troncs et souches d'arbres, fragments de terre furent arrachés et projetés au loin. Les vagues de la mer furent repoussées au large, et même les nuages dans le ciel commencèrent à être aspirés dans la spirale infernale créée par la rotation effrénée.

Trunks sentait chaque fibre musculaire brûler sous l'effort, mais aussi une jouissance sauvage monter en lui, alors que son corps colossal exprimait sa domination absolue sur son adversaire. Il rugit à nouveau, sa fierté guerrière brûlant d'une passion incontrôlable, tandis que Cell, réduit à un jouet impuissant dans sa main, se préparait à subir le dernier assaut d'un guerrier Saiyan déterminé à lui faire payer chacune de ses humiliations passées, à venger chacune de ses victimes innocentes.


Chapitre 11 : Le noyau de la perfection

Trunks libéra brutalement Cell de sa poigne, le lançant à sa verticale avec une force sauvage, un grognement animal résonnant dans sa poitrine massive. Le monstre fila vers les cieux sombres, le corps malmené, ballotté comme une poupée désarticulée. Mais à peine relâché, la seconde aile se régénéra avec peine dans un éclat de gel verdâtre, son corps tenta alors désespérément de reprendre contrôle, freinant sa folle ascension.

Cell tenta de vociférer une insulte rageuse :
— « Sale petit enfoiré de fils de — », mais il ne put terminer. Sa mâchoire se figea, ses mains en coupe incapables d'initier le Kamehameha vengeur qu'il préparait. Devant lui, une vision de cauchemar : Trunks se dressait, colossal, entouré d'un halo de ki si vaste, parfaitement sphérique, dense et tellement lumineux qu'il remplaçait le rôle du soleil, absent dans ce décor apocalyptique. Ses bras massifs, douloureusement tendus au-dessus de sa tête, dirigeaient toute cette puissance accumulée vers lui.

Trunks, les dents serrées, hurla avec toute la rage accumulée :
« MEURS, CELL ! »

Son cri résonna comme une sentence divine, implacable et définitive.

— « HEAT DOME ATTACK ! »

La colonne d'énergie rugit vers le ciel, dévorant l'espace, illuminant tout d'une lumière aveuglante. Une ceinture de ki destructeur embrasa l'île déjà ravagée. Cell eut à peine le temps d'articuler une ultime insulte, noyée dans l'intensité fulgurante :
— « pute »

Puis plus rien. Le monstre disparut dans une explosion de lumière pure, déchirant le ciel, crevant les nuages noirs. La puissance de l'attaque créa une trouée immense dans la voûte céleste, aspirant les nuages voisins dans un tourbillon chaotique.


Vue de l'espace, l'attaque de Trunks forma une colonne blanche, traçant une ligne de lumière nette sur la courbure bleue de la Terre, surplombée par le noir étoilé du vide. Loin de s'éteindre, la projection de ki poursuivit sa course sans rencontrer la moindre résistance à travers le vide de l'espace infini.


Plusieurs minutes s'écoulèrent ainsi, suspendues hors du temps. Trunks flottait, épuisé, le visage renversé vers l'ouverture dans le ciel, apercevant le bleu pur et immuable au-delà du chaos ambiant. Son souffle lent faisait onduler de fines volutes de vapeur sur son corps immense et brûlant. Chaque fibre musculaire rougissait d'un effort intense et prolongé, et malgré tout, une étrange satisfaction parcourait ses nerfs. Il avait réussi. Cell était enfin vaincu. Presque.

Il se laissa doucement redescendre vers l'île, au centre du cratère laissé par sa propre attaque, posant délicatement ses pieds sur une roche désormais vitrifiée par la chaleur intense. Sous le contact de ses bottes, le sol crépita, laissant jaillir de petites flammes spontanées, mais Trunks ne s'en souciait guère. Les équipements créés par sa mère étaient conçus pour résister à de telles extrémités.

Soudain, Trunks se figea, alerte. Un son étrange, un frottement subtil dans l'air, comme une chute lente et maladroite. Son regard balaya l'espace autour de lui, avant de percevoir une ombre, petite, insignifiante, tomber mollement, sans rebond, sur le sol brûlant. La masse organique émit un bruit humide et écœurant, libérant aussitôt une épaisse gerbe de sang violacé qui se consuma au contact de la roche, créant une fumée âcre et noirâtre dans l'air.

Intrigué mais méfiant, Trunks s'approcha lentement, chaque pas faisant crépiter la roche enflammée sous ses bottes. Il fixa avec dédain la masse flasque et gélatineuse qui tressautait faiblement :
— « Tu tiens littéralement ton nom de ça… » murmura-t-il avec mépris et un brin de dégoût. « Un noyau, un putain de noyau de cellules volées à autrui… »

Le Saiyan, écœuré, pressa du bout de sa botte l'amas organique informe. Alors que la pression augmentait, la masse révéla une esquisse du visage de Cell, ton sur ton sur la surface mutilée, striés de coupures, visiblement en proie à une souffrance extrême. Une pensée traversa alors l'esprit de Trunks :
— « Il peut vraiment se régénérer à partir de ce truc, ce sale monstre ?… Un second round ? Une autre occasion de lui infliger l'humiliation qu'il mérite ? »

Un bref sourire sadique passa sur les lèvres de Trunks avant d'être balayé par une réalisation glacée : il se remémora brutalement sa ligne temporelle dévastée, les erreurs de son père, le prix exorbitant de l'arrogance Saiyan.

Non, je ne peux pas commettre l'erreur que j'ai reprochée à père… pensa Trunks en faisant l'estimation de ce qu'il restait de son ki.

Sans pitié, Trunks écrasa fermement le noyau sous son pied, de tout son poids. Une nouvelle gerbe de sang violacé gicla, glissant sur plusieurs mètres en un sifflement organique écœurant, comme un fruit trop mûr éclaté sous la pression. Le violet se changea en noir presque instantanément, le sang brûlé s'envolait en petits copeaux de cendres.

Trunks recula, toujours dégoûté, essuyant méticuleusement sa semelle sur la roche brûlante, puis dirigea un regard froid et définitif vers les restes aplatis, mais toujours frémissants, de son ennemi encore vivant. D'un geste lent, solennel, il leva son bras droit, index et majeur tendus, presque joints, visant la chose flasque.

Une onde de ki désintégratrice jaillit sans bruit, vaporisant instantanément le noyau, le sol, et tout ce qui se trouvait dans un rayon de trente mètres. La fumée et la poussière se dissipèrent lentement, ne laissant derrière elles qu'un cratère stérile, totalement purifié.

Une ultime pensée traversa son esprit :
— « Cette fois, c'est fini. Vraiment fini. »

Trunks s'écroula lourdement au sol, la chute sur ses fesses fermes et massives ravivait la douleur sourde du coup de pied de Cell à cet endroit, remontant sa colonne vertébrale. Un râle lui échappa malgré lui, sa respiration hachée. Il ferma les yeux, laissant la chaleur du sol vitrifié se diffuser lentement dans son corps meurtri, apportant une sensation paradoxale de réconfort.

Dans cet instant de vide, Trunks relâcha tout. Le ki accumulé, la colère brûlante qui l'avait porté jusqu'ici, et même ce poids lourd et chaud dans son entrejambe qui ne cessait de le torturer depuis le début du combat. Son corps fut secoué de convulsions involontaires, alors que sa verge, douloureusement dressée depuis trop longtemps, libérait enfin sa semence dans de puissantes pulsations incontrôlables. Épais mais fluide, un liquide visqueux s'exfiltra entre les fibres compressives de la combinaison, coulant par à-coups en cadence avec les spasmes musculaires qui agitaient encore son corps. Il humecta le tissu, l'imbiba peu à peu, avant de disparaître totalement dans le bleu de minuit de l'entrejambe de sa tenue. Le Saiyan avait le souffle court, tandis qu'un plaisir brutal se mêlait intimement à l'épuisement, lui arrachant des petits gémissements incontrôlés. Enfin, un râle sourd de soulagement s'échappa de sa gorge, les yeux de Trunks se révulsaient brièvement, libérant toute la tension accumulée dans un spasme libérateur.


Sur la première île dans la direction de celle de Tortue Géniale, Krilin jubilait, impressionné par la prestation de Trunks. Il se pencha vivement sur Vegeta pour lui glisser le senzu dans la bouche, plaçant ses mains sur le visage du prince encore inconscient. Le guerrier terrien aurait souhaité que le père assista à la victoire du fils, mais il avait eu peur de la réaction orgueilleuse de Vegeta, et était de toute façon trop occupé à lire le combat à distance qu'il en avait complètement oublié de porter assistance au Saiyan.

Krilin avait un sourire presque niais sur le visage alors qu'il forçait la mâchoire de Vegeta à croquer le haricot. Et au même moment, il sentit l'énergie de Trunks tressauter et disparaître. Le craquement du senzu résonna. Et Krilin le regretta presque aussitôt :
— « Merde ! C'est… c'est pas possible ! Est-c— … est-ce que Trunks était blessé ? Est-il en train de mourir de son combat ? »

Pourquoi ai-je donné le senzu à ce fichu Vegeta et pas à Trunks ? pensa-t-il.

Vegeta ouvrit les yeux d'un coup, et dégagea d'un revers rageux les mains de Krilin encore sur sa joue et son menton, et lâcha sèchement :
— « Cell ! Enfoiré ! »

Les deux hommes s'envolèrent aussitôt en direction de l'île où Trunks avait livré bataille, mais il n'était pas certain qu'ils étaient animés des mêmes sentiments.


Au même instant, les nuages noirs au-dessus de Trunks achevaient de refermer la trouée dans le ciel. L'orage éclata violemment, la pluie froide tombant en lourdes gouttes, crépitant sur son corps enflammé et sur le sol brûlant, se changeant aussitôt en vapeur, que le vent balayait en rafales tourbillonnantes.

Épuisé, vidé de toute énergie et de toute rage, Trunks tomba lentement à la renverse, les bras écartés, s'offrant entièrement à la pluie et à la tempête purificatrice. Dans un ultime râle de plaisir, sa transformation se rompit enfin, laissant son corps immense retrouver progressivement sa forme habituelle de jeune guerrier Saiyan. Là, étendu sous la pluie battante, un sourire épuisé mais satisfait éclairait son visage. Cell était mort, et pour la première fois, il se sentait enfin en paix.


Chapitre 12 : L'Héritage Saiyan

Vegeta et Krilin arrivèrent une quinzaine de minutes plus tard, pris au cœur d'une violente tempête qui faisait rage. La mer était démontée, de hautes vagues frappaient les côtes, sapant davantage ce qui restait du paysage de la dernière île de cet archipel. Krilin poussa un soupir de soulagement en percevant le ki de son ami, confirmant qu'il était en vie, malgré la faiblesse extrême de son énergie. Krilin atterrit à ses côtés, les pieds dans l'eau de pluie qui avait rempli le fond du cratère vitrifié. Trunks flottait entre deux eaux, son corps inconscient se laissant porter par le liquide. Pendant ce temps, Vegeta sondait les environs, il… il a bel et bien réussi à tuer ce maudit monstre pensa-t-il, avant d'effectuer une seconde inspection purement visuelle, évaluant l'ampleur des dégâts, l'état de l'île — réduite de deux-tiers, quasi aplanie.

Krilin n'était pas étonné que Vegeta ignore son propre fils, mais il trouvait ça écœurant, surtout après les risques insensés que Trunks avait pris pour le sauver alors qu'il était inconscient. Il sursauta en entendant une voix autoritaire :
— « Hey ! Le bonze ! Est-ce que tu as encore de ces haricots ? »

— « N— non, c'est Trunks qui en avait sur lui, je n'en ai pa— … »
— « Fait chier » souffla Vegeta entre ses dents, serrant les poings avec une touche de frustration, « Il y en aura au palais du Namek ? »
— « Oui, sans aucun doute, pourqu— … »

Krilin n'eut pas le temps de finir sa question, Vegeta se transforma en Super Saiyan daï ni dankaï, son corps musclé entouré d'un halo vif de ki. Vegeta se posa au dessus de son fils, le saisissant comme une poupée de chiffon par la taille, le jetant sur son épaule gauche. Trunks poussa un gémissement, dissimulé par le crépitement du ki du prince Saiyan. Dans une explosion aqueuse, Vegeta s'envola à pleine vitesse en direction du Palais du Très-Haut. Krilin se retrouva assis les fesses dans l'eau après le décollage précipité du Saiyan, et restait figé, interloqué par la réaction de Vegeta. Il se releva et cria :
— « Ve- ? Vegeta, hey, attends ! » alors qu'il s'élancait lui aussi dans le ciel à la poursuite du duo père-fils.


Grâce à sa vitesse boostée par la transformation en Super Saiyan daï ni dankaï, Vegeta arriva rapidement au palais. Piccolo attendait les deux Saiyans de pied ferme, senzu en main. Une fois guéri, le jeune Saiyan enleva son armure, la laissant tomber lourdement au sol, retira ses gants, et s'installa sur des marches à l'ombre. Vegeta trépignait, « Alors Trunks, comment as-tu fait pour battre Cell ? Vas-tu parler à la fin ! ». Trunks était pensif, et Krilin arriva enfin au palais, et rejoignit le petit groupe, suivi par la navette de Bulma. Vegeta soupirait d'agacement. Bulma arrivait avec la version bébé de Trunks dans les bras, « C'est vrai mon fils, tu as vaincu le monstre ? Vas-y, raconte ! Comment as-tu fait !? ».
— « Je vais répondre, et tous vous raconter. Mais déjà père, sache que j'ai exploité la transformation au delà de celle que nous avons découvert lors de notre séjour dans la Salle de l'Esprit et du Temps, et je m'attends à me faire réprimander… »

Effectivement, Vegeta retenait sa colère, mais la présence de Bulma et de bébé-Trunks le mettait trop mal à l'aise pour qu'il s'emporte après la version adulte de son fils.
— « Le Super Saiyan daï san dankaï donc… pff, comment as-tu seulement réussi à toucher Cell avec une forme aussi inutile ? »
— « Je pense que j'ai eu de la chance, Cell ne… ne me prenait pas au sérieux », Trunks était presque honteux d'avouer ne pas avoir été perçu comme un challenger digne d'intérêt par le monstre, « il a baissé sa garde, trop sûr de la perfection de son corps. Il avait raison, je m'en rend compte après coup, sur le long terme, je n'aurais pas pu gagner… »

— « … il m'aurait défoncé sans problème, je n'avais aucune chance. Aucune. »

Bulma ne comprenait pas où se situait le problème :
— « Mais enfin mon chéri, tu as vaincu Cell, c'est donc que tu étais le plus fort non ? »

— « Oui, il était plus fort en termes de puissance brute, mais lent, imprécis, normalement Cell aurait dû ne faire qu'une bouchée de lui ! » conclu sèchement Vegeta qui siffle « … je n'aurais pas fait de quartier et je lui aurais mis la branlée qu'il méritait », ce qui énervait Bulma, qui lui intima de ne pas dénigrer ni menacer son propre fils.

— « Mère, oui, j'étais bien trois fois plus puissant que Cell, peu ou prou, mais il me surpassait sur la maîtrise technique, la vitesse, la précision de ses coups. » Trunks mettait sa main sur son ventre, puis remontait vers son sillon inter-pectoraux, il avait encore la mémoire de l'impact de ces coups sur son corps. Vegeta remarqua le geste de son fils, observa l'armure qu'il portait, et il remarqua les traces :
Oui, son armure a servi pensa-t-il en imaginant la violence requise pour laisser de tels impacts dans le matériau de l'équipement de combat.

— « Je ne me suis pas battu dans les règles de l'art, j'ai usé de tous les coups bas, j'ai bloqué mon adversaire pour contrer sa vitesse et son agilité, j'ai usé et abusé de son Sai Sei, pour qu'il s'épuise tous seul… » Trunks marque une pause, « … mais je m'en fous. Je l'ai buté. Et c'est tout ce qui compte. »

— « Et il n'y pas que cela, n'est-ce pas Trunks ? », interrogea Piccolo. Trunks réalisait que le Namek avait assisté aussi au combat, depuis ici, avec un regard autrement plus aiguisé que celui des humains.

— « Quoi ? Que sous-entends le Namek, réponds Trunks ! ».

Trunks regardait sa main, un léger sourire de fierté se dessinait sur son visage. Et le jeune guerrier de raconter la nouvelle technique découverte par lui seul. Un pouvoir à base de ki qui avait une capacité de désintégration. Bulma ne comprenait pas la différence, pour elle, cela revenait au même. Vegeta haussait les épaules, ce qui agaçait sa femme, et cela lança une nouvelle dispute de couple.

Krilin fronçait les sourcils :
— « Attends, Trunks… Tu veux dire qu'il ne restait rien ? Même pas des morceaux ? »
Trunks hocha la tête.
— « Rien. Pas même des cendres. »

Piccolo restait stoïque, mais pensa :
— « Quel pouvoir terrifiant !… Et si Cell, avec ses cellules de Saiyan, était parvenu à copier cette technique par mimétisme, il aurait pu la retourner sur Trunks… Il revient vraiment de loin le fils de Vegeta… »

Vegeta se détourna, bras croisés, l'air hautain, il ruminait un peu sa défaite. Mais il jeta un regard en coin en direction de Trunks, et un petit tremblement de ses lèvres le trahit. Un sourire infime, fugace :
— « Mon fils… malgré tout, tu es un vrai Saiyan… »


Le lendemain, une partie des Z-fighters étaient réunis au Palais du Très-Haut, à proximité de la porte de la Salle de l'Esprit et du Temps, attendant la sortie de Son Goku et Son Gohan.

Vegeta avait émis l'idée de rentrer de force dans la salle, étant donné qu'il n'y avait plus la nécessité de les laisser mener leur entraînement à terme, Trunks ayant tué Cell. Piccolo avait dû lui expliquer à nouveau les règles, sur le fait qu'on ne pouvait ni rentrer à plus de deux, ni forcer la porte sous peine d'emprisonner à tout jamais les occupants dans la dimension. « Tss, ça ne serait pas forcément une perte », avait persiflé Vegeta.

— « Je ne sais pas si une nouvelle menace se présentera, mais ils seront prêts, c'est ce qu'il faut retenir de positif de cette suite d'événements » rétorqua Trunks, avant de ressentir un frisson, partagé par les autres combattants.

— « Ca y est, ils sortent ! » s'exclama Trunks.

En effet, Goku et Gohan se présentaient à la sortie du sas de la Salle de l'Esprit et du Temps, faisant leur entrée sur le parvis extérieur. Son Goku s'exclama immédiatement :
— « Tiens ? Étrange, je ne sens pas l'énergie de Cell, est-ce qu'il se cache ? »

Trunks, Vegeta, Piccolo, Krilin, tous étaient interloqués par une étrangeté indescriptible chez le père et le fils, mais Goku n'en fit pas cas :
— « Hein ?! Vegeta, Trunks ! Vous êtes là ? Et bien, qu'est-ce qui c'est passé ? »

Au delà de son naturel désinvolte presque habituel, Vegeta et Trunks remarquaient que Goku et Gohan, bien que transformés en Super Saiyan, ne dégageaient pas le trouble, la colère habituelle et typique de cette transformation, même Piccolo s'interrogea, Est-ce que c'est vraiment Gohan ? Au-delà du fait qu'il ait tellement grandi, il est… si… différent !

— « Trunks ? Tu peux nous raconter, c'est quoi la situation ? Pourquoi vous êtes ici à nous attendre ? » questionna Goku.

Trunks se lança dans le récit des événements, le combat de Vegeta contre Cell forme semi-parfaite, la capture et l'absorption par ce dernier de C-18. Goku jeta un regard en coin à Vegeta alors que Trunks évoquait la défaite de son père sous les coups du monstre, avant que le fils n'embraya vite sur sa propre transformation en Super Saiyan daï san dankaï, comment la chance avait été de son côté — Cell le prenant de haut et ne se méfiant pas plus que cela de lui. Goku le coupa :
— « Attends, tu veux dire que Cell est mort ? Bel et bien mort ?… Mince… j'aurais bien aimé pouvoir l'affronter, rien que sa forme semi-parfaite laissait à voir plein de potentiel… »

Trunks était estomaqué, pour la seconde fois, Goku lui exprimait sa frustration de ne pouvoir se battre contre un ennemi mortel en puissance. Le guerrier du futur se rappela son hésitation à laisser Cell se reconstituer à partir de son noyau, mais il se remémorait la discussion qu'il avait eu la veille avec Piccolo, à propos du Sai Sei Namek, et surtout du Zenkai des Saiyans, il lui parut important de rappeler à Goku les risques, puis de conclure :
— « J'ai fait la seule chose qui paraissait raisonnable ! »

Son Goku ria de bon cœur, s'excusant d'avoir laissé penser malgré lui qu'il aurait souhaité voir la menace planer plus longtemps, mais quelques personnes ne purent s'empêcher de penser « mouais, c'est ça, fait l'innocent, mais tu n'en pensais pas moins… »

— « Hey Gohan ! Tu peux rompre ta transformation s'il te plaît, sinon ta maman va me reprocher ta couleur de cheveux ! » lança Goku en riant, alors que dans sa maison au fin fond d'une vallée, Chi-chi éternuait avant de se languir du retour de son gentil petit garçon.

— « À ce propos Kakarotto, c'est quoi cet état, toi et ton fils, vous êtes… différents… » interrogea Vegeta, lassé de ronger son frein dans son coin.

— « Ho ça ? Je peux vous le dire après tout, en explorant les avantages et les inconvénients des différents niveaux du Super Saiyan, j'en suis arrivé à la conclusion que la forme de base était de loin la plus efficace, mais toutes avaient ce côté… enragé » expliqua Goku. « Il fallait arriver à canaliser cette colère et s'en passer, pour se transformer comme ça, en conservant l'esprit et les idées claires… ».

— « Alors quand tu passeras au combat, tu auras une sorte d'effet démultiplicateur de ta puissance ? » demanda Trunks.
— « Ne sois pas stupide Trunks, non, c'est plutôt une façon de réduire la pression des efforts sur l'organisme au moment de passer à plein régime » lui répondit Vegeta, « … malin, c'est comme échauffer son corps avant un effort, mais au niveau de la tension sur les muscles et les organes internes » pensa le prince Saiyan, vexé de na pas avoir pensé lui-même à cette approche.

En son for intérieur, Trunks pensait à une autre piste :
— « Et si… et si je faisait ça pour le Super Saiyan daï san dankaï, j'aurais accès à la force de frappe colossale, le réservoir de ki monstrueux, et je n'aurais peut-être plus le… la… la poutre dans l'entrejambe » pensa le jeune Saiyan, qui fut tiré de ses pensées par une remarque soudaine de Goku :
— « C'est aussi que les formes daï ni dankaï et daï san dankaï ont une incidence à long terme sur notre corps, vous n'avez pas remarqué comment on a le cul qui enfle avec ses niveaux de transformation ? » il se retourna, observant son propre postérieur encore habillé par la tenue moulante bleue conçue par Bulma, « très peu pour moi » dit-il d'un air presque coquet, avant de regarder innocemment les deux autres Saiyans, « je n'ai pas envie d'avoir des fesses aussi rebondies que vous, sérieusement, c'est pas gracieux, et puis ça modifie le centre de gravi— … »

— « Quoi ? Kakarotto !! » hurla Vegeta, en colère mais légèrement cramoisi de honte et de gène.
— « !! Hein ? » souffla Trunks, se rappelant comment il avait lui-même mesuré la taille de ses muscles fessiers pendant le combat contre Cell, rougissant d'une oreille à l'autre.

Piccolo, de son côté, entrepris de créer pour Son Gohan une tenue inspirée de la sienne, en remplacement de son armure à moitié détruite, satisfait de profiter de cette demande innocente pour ne pas avoir à subir cette discussion à propos d'anatomie charnue qui lui échappait complètement…


Extro comme depuis la fusion de Piccolo avec le Tout-Puissant, les boules de cristal ne fonctionnent plus, Goku part à la recherche de la nouvelle Namek, et ramène Dende pour prendre le poste de Dieu de la Terre. Le petit Namek réactive le dragon, Trunks découvre la traque des 7 boules de cristal, guidé par le radar conçu par sa mère des années plus tôt. Les victimes de Cell et des cyborgs sont ressuscitées grâce au premier vœu ; Krilin essaye de faire libérer les androïdes C-17 et C-18 de leurs charges explosives respectives, mais le dragon ne peut exaucer cette demande. Ten Shin Han s'inquiète de savoir les 2 jumeaux revenus à la vie, mais Bulma lui fait remarquer que désormais, la Terre compte 3 guerriers bien plus forts qu'eux : Goku, Vegeta et Gohan, partant du principe que son fils ayant vaincu Cell, de loin plus fort qu'eux deux réunis — ils n'avaient plus rien de dangereux. Vegeta fait remarquer à Bulma qu'il est cité *après* Goku, Bulma corrige et le repositionne en troisième place — pour elle, il est loin derrière Trunks, numéro un dans son cœur, ce qui déclenche une nouvelle dispute de couple. Après recharge de sa machine à voyager dans le temps, Trunks repart dans sa ligne temporelle. Vêtu d'une armure de combat, il défonce sans mal C-17 et C-18. Il attends encore quelques années l'arrivée de Cell, et lui réserve le même sort.

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Notes :
  • (1) La puissance du Super Saiyan daï ni dankaï restreint de Vegeta est de 600'000'000 (600 millions) unités, il domine par sa vivacité et son potentiel restant les 800'000'000 (800 millions) de Cell seconde forme, et lorsqu'il passe au Super Saiyan daï ni dankaï complet à 1'200'000'000 (1,2 milliard) unités, il ne peut cependant rien face au bon 1'500'000'000 (1,5 milliard) unités de la forme parfaite mais restreinte de Cell,
  • (2) la puissance du Super Saiyan daï ni dankaï restreint de Trunks est de 550'000'000 (550 millions) unités, mais il se contient d'avantage que son père, son Super Saiyan daï ni dankaï complet se situant à 1'300'000'000 (1,3 milliard) unités – il évite donc de vexer son père avec sa puissance légèrement supérieure... bien que plus musclé que le Super Saiyan de base, il mesure toujours 1,70 mètre...
  • (3) le canon de cette transformation est admis à environ 1'000'000'000 (1 milliard) unités ; dans cette fanfic, elle commence à 2'500'000'000 (2,5 milliards) et continue d'augmenter...
  • (4.1) ce premier palier fixe une puissance (non canon) de 3'100'000'000 (3,1 milliards) unités, faisant de Trunks Super Saiyan daï san dankaï un combattant plus puissant que Cell ! Il mesure alors 2,10 mètres, dépassant d'une courte tête les 1,95 mètre de Cell – il pèse aussi 140 kg, ce qui commence à représenter une gène pour ses déplacements,
  • (4.2) à plein régime, la puissance (non canon) de Trunks Super Saiyan daï san dankaï est proche de 8'500'000'000 (8,5 milliards) unités, sa taille atteint les 2,75 mètres pour 320 kg, c'est un colosse comparé à Cell !
  • (5) la puissance de Cell forme parfaite est d'environ 1'500'000'000 (1,5 milliard) unités en mode restrain, et monte à 2'000'000'000 (2 milliards) unités, voire même 3'000'000'000 (3 milliards) unités quand il se montre sérieux... ces valeurs sont plus ou moins conformes au canon,
  • (6) dans l'anime, saga Namek, lorsque Vegeta affronte Freezer forme finale, le tyran lui donne plusieurs coups de coude dans la poitrine, juste au dessus de la jointure entre la plaque ventrale et les plaques pectorales de son armure ; toujours dans l'anime, Cell fait de même, donnant à Trunks un coup de coude s'enfonçant dans son buste à peu près au même endroit. C'est sûrement un pur hasard de la chorégraphie de ses deux combats, mais lorsqu'on sait que Cell possède une part de Freezer dans son patrimoine génétique, je me dit que c'est peut-être un clin d'œil des animateurs... c'est en tout cas un élément que je voulais reprendre et mettre un peu plus en avant.

Briefings ChatGPT

Je ne reprends pas les briefs des chapitres communs (1 à 5) ou celui improvisé/manuel (12).

Brief chapitre 6/12

C'est Cell qui charge et attaque Trunks, le monstre lance son poing à pleine vitesse, le Saiyan pare avec son avant-bras. A travers la simple double-épaisseur de tissus (combinaison et gant), le choc est violent (le poing de Cell s'enfonce de quelques centimètres dans l'épaisseur des muscles de Trunks), Trunks ré-ouvre son poing et ses doigts tressautent sous l'effet de la décharge d'énergie. Les deux adversaires échangent des coups. Cell fait mouche, frappant la joue gauche de Trunks. Trunks réplique (poing normal) et touche le monstre au buste. Les échanges de coups pleuvent, encore et encore, se neutralisant les uns les autres. Trunks fini par saisir coup sur coup les deux poings que Cell lui lançait dans la paume de ses gigantesques mains, mais ne cherche pas à se lancer dans une épreuve de force, il écarte les bras du monstre et lui assène un coup de boule monumental (craquement qui résonne très fort) avant de repousser Cell d'un coup de pied dans le ventre [clin d'œil inversé à une scène de l'anime]. La matière noire sur la tête de Cell vibre et ses yeux se révulsent un bref instant - son noyau de cellules originelles a été "touché" par l'onde de choc ! Trunks profite de ce laps de temps pour charger un maximum de ki dans ses deux poings, et attaque Cell avec des **Super God Hammer Fists** à répétition, et le Saiyan inflige des dégâts au monstre. Cell relâche la bride sur sa propre puissance, révélant son vrai jeu, Trunks est impressionné et un peu inquiet, va-t-ilpouvoir assécher une telle réserve en le forçant à recourir au *Sai Sei* (régénération), surtout qu'il n'a pas encore réussi à lui écorcher la chitine ou à lui détruire un membre ou un morceau important de son corps. Cell commence à dominer les échanges, Trunks passe en défense, et cela le frustre. Trunks envoi son poing *Super God Hammer Fist* vers Cell, qui amorce l'esquive avec sa vitesse, mais au dernier moment, Trunks ouvre la paume en grand et décoche un puissant kikoha qui pète au visage de Cell. Ca permet à Trunks de replacer un coup avec son autre poing pendant qu'il recharge. Trunks à l'impression que l'énergie dans ses mains lui donne une forme de propulsion qui accélère le mouvement de ses bras, moins précis mais plus rapides. Trunks joue sur le fait de ne jamais révéler à Cell s'il va frapper physiquement ou projeter de l'énergie (kikoha) ou faire directement exploser son ki dans un boule de flammes à bout touchant. Trunks n'est pas un guerrier puriste, pour lui tous les coups sont permis, voire nécessaires et obligés, pour arriver à son but : détruire une bonne fois pour toute les créations de Gero, ce qui énerve Cell, plutôt élitiste. A force de ces manœuvres un peu vicieuses de Trunks, Cell perd à nouveau ses ailes, et surtout se fait crever un œil à la suite d'une puissante explosion en pleine gueule. Cell est touché dans sa fierté. Réflexe de colère sourde, Cell décoche un très violent coup dans le ventre de Trunks(1). Trunks reste debout, un peu plié, les mains sur le ventre, mais recule, ses pieds plantés dans le sol, qui creusent des sillons avec ses bottes sur des dizaines de mètres.

Compléments d'instructions, détails à développer

- (1 / carte blanche) Développer le déroulé de ce coup ! Le temps est au ralenti : le poing de Cell rentre en contact avec la plaque ventrale de l'armure de Trunks, s'enfonçant d'abord millimètre par millimètre dans l'armure elle-même, puis dans les épais muscles abdominaux à travers la matière élastique. Autour de la zone de contact, le creux dans l'armure s'accentue, comme si le choc agrandissait l'impact. Le temps reprends son écoulement normal, le poing de Cell s'enfonce très profondément, amorce une rotation, le matériau de l'armure vrille en amplifiant la rotation du poing de Cell. Cri étouffé de Trunks entre ses dents, yeux vitreux, bouche fermée et tordue dans une grimace de douleur. Une bosse apparait dans le dos du Saiyan, suivie d'un claquement sec lorsque l'armure (élastique) reprend sa forme.


Brief chapitre 7/12

Gros plan sur les pieds de Trunks, les profonds sillons et la terre/roche retourné-e, une gerbe épaisse de sang et de salive tombe au sol, un mélange chaud et un peu gras qui roule sur le sol avant de pénétrer dans la terre. Gros plan sur les pieds de Cell, un goutte à goutte de sang violacé, et une gerbe de gel pâle un peu verdâtre par dessus, avec un bruit organique. Gros plan sur le visage de Cell - contrarié - qui essuie le reste de sang qui avait coulé sous son œil le long de la joue. Gros plan sur le visage de Trunks, un épais filet de sang de chaque côté de la bouche, un sourire presque dément aux lèves, excité par la décharge d'adrénaline suite à ce coup violent dans le ventre ; Trunks frotte ses abdominaux avec ses mains, le plaisir auto-érotique/auto-égotique reprends. Cell se mets en position pour attaquer, s'élance, mais tout à coup, se fait percuter par un kikoha, coupant sa course. Trunks s'est redressé, bras tendu en avant, paume grande ouverte, amorçant la chorégraphie avec ses bras d'un **Continuous Energy Bullets** qui s'annonce intensif, violent. Dix, vingt, quarante kikohas s'enchaînent déjà, et ce n'est pas fini. Cell recule sous la pression des explosions successives sur son corps, il pense qu'il encaisse, mais remarque une chose. Au milieu de la tempête de feu et d'explosions qui emplissent et saturent l'air, il croit voir son bras droit virevolter dans l'air, avant que des kikohas s'écrasent dessus et le fasse disparaître dans les flammes. Trunks a finalement lancé une centaine de kikohas d'une traite, il se tient jambes très écartées, les bras pendants, de la fumée remonte de ses mains brûlantes (les gants fument au niveau des paumes), le buste penché en avant, tête baissée, il respire fort, très fort, il est épuisé par l'intensité de la gestuelle exécutée. Trunks relève la tête et regarde au loin, avant d'afficher un air triomphal, réitérant son large sourire qui lui donne une expression un peu démente. Il sait qu'il a chaud, il sent la transpiration sur son corps, sa tenue est passée de bleu roi à bleu de minuit, colle à sa peau, le tissu tire sur ses muscles hypertrophiés mais cette tension sur sa peau l'excite. La tempête de flammes c'est dissipée, éteinte, Cell est "debout" mais tangue et tente de se redresser, il a comme un problème d'équilibre, le bruit des explosions bourdonne encore dans ses oreilles. Le monstre regarde pourquoi il penche sur la gauche, sa jambe s'arrête à mi-cuisse. Il écarquille les yeux, regarde son bras droit, il n'est bien plus là. Son buste fume, les chitines noire et verte de son corps sont craquelées, fendues, du sang violacé suinte. Un flot de jurons à l'adresse de Trunks résonne dans la tête du monstre, il maudit ce guerrier venu du futur, le traitement de son corps parfait. Cell utilise sa régénération, fulmine de la quantité d'énergie gâchée à cause de ce Saiyan - un combattant de seconde zone (!) - qui utilise une transformation tellement "inutile" et fait preuve d'une certaine lâcheté. Le monstre remarque alors le sol, qui se soulève comme si quelqu'un s'approchait de lui en passant pour dessous la terre, il constate que Trunks a disparu de sa position au loin. Cell ricane, est persuadé qu'il pourra facilement cueillir Trunks lorsqu'il voudra sortir de là dessous, il le voit arriver, la terre et la roche ralentissent sa progression souterraine, quelle erreur de débutant ! Mais la bosse disparaît, Trunks s'enfonce plus profondément sous terre ! Alors que Cell cherche à lire dans le ki de Trunks sa position exacte, des kikohas et kihos transpercent le sol et arrivent sur lui. L'une des projections à un effet singulier, lui détruire une partie de son flanc gauche - sectionnant aussi son aile. Cell réalise que ce n'est pas, ce n'est plus un Kiho ordinaire. Cell encaisse des explosions, il bondit en arrière, échappant à la suite de la rafale. Seconde surprise, alors qu'il atterrit plus loin, Trunks émerge du sol d'un coup dans un nuage d'éclat de roche et de terre, lançant son poing gauche dans l'aine droite du monstre, qui se plie sous la douleur. Trunks arme son poing droit, son poing fort, chargé de ki, et décoche un puissant **Super God Hammer Fist** en mode uppercut. Cell est projeté en l'air, décrivant un grand arc de cercle dans le ciel, et se rattrape au dernier moment avant de retomber le sol. Le monstre enrage, balaie la scène du regard, le ki de Trunks est tellement étendu qu'il a du mal à évaluer sa position exacte. Tandis que Cell se redresse, Trunks surgit par derrière, dans son angle mort, dans le "ziiiip" typique d'un déplacement/une téléportation à très grande vitesse, et lui assène un puissant coup de pied derrière le crâne. Cell est projeté droit devant et s'étale de tous son long jusqu'à percuter une barre rocheuse.


Brief chapitre 8/12

Cell n'avait pas perdu de temps, pendant qu'il était trainé sur le sol, il avait activé sa régénération, il commença donc à se relever "réparé". Il entends alors le cri, un "yaaaaaaah !" tonitruant qui déchire l'air. Trunks arrivait droit sur lui, pied gauche chargé de ki lancé en avant. Dans un "ziiip" feutré, juste avant de recevoir le coup, le monstre se déplace à super vitesse. Le pied de Trunks ne touche que le sol ; terrible explosion qui envoie des éclats de roche dans les airs et soulève d'énormes volutes de poussière. Au milieu de ce brouillard de sable et cette pluie de cailloux, Trunks extraie son pied du sol, tourne la tête d'un côté et de l'autre, à la recherche de son adversaire. Un nouveau "ziiiip" feutré. Cell lui assène un puissant coup de poing dans la joue. Le temps semble ralentir tandis que les tissus mous de sa joue endolorie ondulent, et que de la salive teintée de sang s'échappe des commissures des lèvres du guerrier. Son poids ayant augmenté, la force de Cell ne suffit pas à faire tomber Trunks, dont les pieds glissent sur la roche, creusant deux sillons sur plusieurs mètres. Le monstre fait basculer la tête de Trunks en arrière avec un puissant coup de paume par en dessous, ouvrant ce qu'il restait de la garde du Saiyan. Cell lève son autre bras et assène un violent coup de coude qui s'enfonce dans le sillon inter-pectoraux(1) de Trunks, lui infligeant une douleur immense et lui faisant cracher du sang une nouvelle fois... Cell profite de l'immense carrure de Trunks pour le frapper un peu partout sur le corps. Frappes enchaînées : joue gauche, ventre, joue droite, ventre, nez, ventre, la violence des coups libère les pieds de Trunks, le guerrier Saiyan recule mais ne vacille pas ! Cell mets son pied gauche en avant, préparant une nouvelle salve de coups, mais Trunks pose son énorme pied droit sur le pied du monstre (craquement de la matière jaune de la "botte" du monstre). Trunks se réjouit d'avoir immobilisé son ennemi. Trunks décoche un coup de poing du droit sur la tête de Cell, un peu trop haut car il cogne la chitine noire de son crâne, re-vibration du noyau de Cell, puis Trunks enchaîne les coups directs du droit, commençant à charger du ki dans son poing, il tape en boucle comme un boxer cogne un sac de sable. Cell fulmine, mais avec son pied écrasé par le colosse, il ne voit pas de moyen de s'échapper, il est condamné à subir l'humiliation d'être un punching-bag. Trunks lance son bras gauche, paume ouverte, projection d'énergie, le bras droit du monstre disparaît ainsi que son aile, énorme explosion de poussière et de cendres derrière Cell. Le monstre réalise, ce n'est pas une technique de ki destructrice, non, son bras a été désintégré, pas explosé ni brûlé ! Trunks écarte son bras gauche, faisant passer son bras presque derrière lui, toujours la paume ouverte, grand quart de cercle et gifle dans la gueule de Cell(2). La tête du monstre est ballotée, Cell est furieux, une claque, il lui a donné une putain de claque ! Trunks redonne un coup de poing du droit, mais la tête de Cell continue de tanguer après la baffe et le Saiyan frappe dans le cou, en plein dans la pomme d'Adam du monstre. Un gargouillis sinistre, Cell crache de la salive teintée de sang violacé. Le monstre ne voit plus qu'une solution, se rabaisser au même niveau que le Saiyan honni. Il lance sa jambe droite, libre, dans l'espace entre les jambes massives de Trunks, relevant juste assez le genou pour que son tibia puisse cogner les énormes bourses(3) de Trunks. Le Saiyan hurle, relâche le pied gauche de Cell, qui exécute une rotation de son corps, décochant un coup de pied sauté dans les pectoraux de Trunks. Trunks est projeté, et tombe dans la mer, énorme gerbe d'eau et d'écume, les vagues générées s'écrasent sur la rive dans de nouvelles gerbes d'écume. Cell s'élève haut dans le ciel à toute vitesse, il régénère son bras et son aile en route, il exécute rapidement un **Makankôsappô** qui file droit vers la mer, droit vers Trunks. Un hurlement, rageux(4). "MASENKÔ !". Une lumière jaune éblouissante éclaire les profondeurs de l'eau. Une gigantesque vague de ki jailli, dévore le Beam Cannon du monstre et remonte le tracé du kikoha. Cell prend le Masenkô en pleine poire [ndr: clin d'œil au retour de Kamehameha de Gohan SSJ-2 lors du tournoi].

Compléments d'instructions, détails à développer

- (1 / carte blanche) Un moment de dilatation du temps que je veux absolument voir développé : quand Cell assène un coup de coude dans le sillon inter-pectoraux de Trunks. Il ouvre les yeux en grand, louche, la bouche s'écarte légèrement au début, les lèvres se retroussent et la bouche se déforme dans une grimace grotesque de plus en plus grande. La douleur qui se diffuse partout alors que les muscles ; les os des côtes sont touchés. Pas un cri, sauf dans la tête de Trunks, puis le seul bruit d'une gerbe massive de sang et salive qui gicle alors que Trunks est littéralement cloué sur place, ses pieds s'enfoncent dans le sol jusqu'aux chevilles. L'élasticité de l'armure qui tente de reprendre sa forme d'origine, repousse le coude de Cell alors que la force du monstre continue de pousser,
- (2 / carte blanche) bref interlude « pensées » de Cell, quand il réalise qu'il a été giflé. Exemple « … ce bâtard ose me gifler ? Moi ?! »,
- (3 / carte blanche) ajoute des pensées de Trunks quand il réalise qu'il se prend un coup dans les bourses, exemple : « … enfoiré… il ose ça ? » et quelques détails sur la résonance de la douleur dans tous son corps,
- (4 / carte blanche) quand Trunks hurle son attaque Masenkô, il le fait dans un état presque animal, mélange de rage, douleur et volonté de vengeance.


Brief chapitre 9/12

D'épais nuages noirs d'orage, un "trou" dans la voute nuageuse qui aspire les nuages voisins pour s'auto-combler, des flashs de lumière, le grondement du tonnerre lointain et proche à la fois, des éclairs qui zèbrent le ciel dans un crissement électrique. La mer bouillonne encore du Masenkô qui l'a éventré. Une silhouette massive qui nage sous l'eau, approchant de la paroi verticale de la rive de l'île. Trunks émerge, reprends sa respiration un instant, et se hisse à la force des bras sur la terre ferme. Il reste à genoux, mains sur le sol, quelques secondes pour reprendre son souffle, dans une posture qui semble presque aussi pitoyable que celle de son père a peu près au même endroit [ndr: référence à l'anime uniquement]. Il se relève, passe sa main dans son entrejambe, frotte les muscles des faces intérieures de ses cuisses, sa bourse, il fait une grimace. Il pose son poing droit sur sa hanche, utilise le dos de sa main gauche pour s'essuyer le menton. Il soulève et secoue ses jambes l'une après l'autre, chassant l'eau de ses bottes. Il lève la tête vers le ciel, regarde le nuage de flammes en train de s'éteindre, il interpelle son adversaire, demandant ironiquement de ses nouvelles. Cell flotte dans le ciel, il est en piteux état : plus de jambes, plus d'ailes, plus de "cornes", son bras droit manquant. Le monstre tremble de tout ce qui reste de son corps ; la rage couve en lui. Dans un effort de plus en plus visible, de plus en plus coûteux, il concentre son ki, bascule la tête en arrière, se régénère dans une gerbe omnidirectionnelle de ce gel légèrement verdâtre. Cell penche sa tête en avant, comme s'il allait lancer une phrase de menace à l'attention de son adversaire, mais est interrompu. Trunks est déjà là, sans pitié ! Le Saiyan décoche un **Super God Hammer Fist** à pleine puissance dans la pièce triangulaire de la poitrine du monstre. Plan sur le dos de Cell, une onde de choc soulève et fait exploser de l'intérieur son dard, qui se tient rétracté ici depuis qu'il a achevé sa transformation en forme parfaite. Cell ne comprend pas comment il n'a pas été projeté par un coup d'une telle violence, et réalise : Trunks lui a attrapé sa jambe nouvellement recrée et le tenait de la main gauche tandis qu'il frappait du poing droit. Cell fulmine, les cellules Saiyan dans son noyau originel hurlent à l'unisson à propos d'honneur et de fierté. Comme s'il entendait les pensées de Cell, Trunks relâche la jambe du monstre et adresse un doigt d'honneur jouissif à Cell avec sa main gauche, « *Le Dr Gero ? Je l'emmerde ! Les cyborgs ? Je les emmerde ! Toi, ton corps parfait, le purisme de tes arts martiaux, JE VOUS EMMERDE !!* ». Trunks retire son bras de la poitrine de Cell, dans un bruit de succion - la douleur est atroce pour le monstre, et il comprend, Trunks avait desserré les doigts lorsque son poing était encore à l'intérieur de son corps, le poing sorti a donc un plus grand diamètre que le poing entré ! Trunks ne laisse aucun répit à Cell, il joint ses mains, lève les bras au dessus de sa tête et frappe comme si ses poings étaient un marteau, en plein sur le crâne de Cell. La tête du monstre tasse son cou, qui rentre dans ses épaules dans un craquement organique spongieux. Le crâne est clairement défoncé, le noyau est (encore) touché ! Cell est projeté à toute vitesse dans l'eau (gerbe d'eau immense), et atterrit carrément sur le plancher océanique, des rochers sautent jusqu'à la surface, et l'eau se teinte de la vase soulevée. Trunks balance (encore) un **Continuous Energy Bullets** ; aux kikohas classiques de ce genre de tir de barrage, se mêlent des projections désintégratrices. L'eau chauffe, bouillonne même ! Des flammes montent, dévorant l'eau qui est vaporisée(1). Les tirs de Trunks perdent en précision, l'île est touchée, rabotée. Le Saiyan a compris le truc avec les attaques différentes des autres, il compense alors la précision avec la portée plus large de ses attaques désintégratrices. Il jubile, c'est excitant de penser qu'il a découvert - seul - une technique aussi efficace que mortelle pour contrer le monstre parfait. Il s'imagine dans le futur, attendre Cell dans sa première forme, à la sortie du laboratoire, et le faire disparaître morceau par morceau. Malgré une légère douleur résiduelle dans ses bourses, il sent le ki qui accompagne le sang qui fait se dresser son appendice soulager la douleur, créant même une nouvelle sensation un brin enivrante. Trunks redouble d'efforts pour achever sa série de tirs(2).

Compléments d'instructions, détails à développer

- (1 / carte blanche) Ajoute des détails sur le fait que l'air se charge d'une vapeur brûlante, sous les effets des kikohas et des vagues désintégratrices, rendant la respiration âcre et difficile pour Trunks alors qu'il fournit des efforts conséquents pour tenir la cadence qu'il s'impose.
- (2 / carte blanche) Trunks grogne comme une bête...


Brief chapitre 10/12

Cell flotte entre deux eaux, coulant lentement vers le fond. Encore une fois, il est réduit à un buste estropié, privé de ses quatre membres, de ses ailes, des attributs même de son corps parfait. Il repense aux messages enregistrés dans l'ordinateur, lui vantant sans cesse le niveau ultime qu'il devait atteindre. Mais pourtant, il était malmené par un simple métis mi-Saiyan mi-terrien, un bleu, un guerrier mal dégrossi, complétement décérébré et bourrin à ses yeux. Et ce rookie était en train de le battre avec un corps *Berserker*, lui, le corps *parfait*... L'eau encore bouillante était saturée de cendres diluées et de vase, il faisait noir. Comme par réflexe, Cell commença sa régénération, il débuta par les jambes, incapable de s'occuper de son corps entier en une traite. Pourquoi les jambes ? Il ne savait pas... Grave erreur, à peine les jambes formées, que dans l'obscurité glaciale de ses eaux noires, deux mains gantées de tissu blanc rehaussé d'une touche de bleu électrique l'attrapèrent. Trunks était là, en embuscade, attendant d'avoir une prise. Le Saiyan fait tournoyer(1) le monstre, déclenchant un tourbillon qui se répercute aussi à la surface, noyant la rive défoncée de l'île. Et le Saiyan le jette, le monstre fend l'eau avant de fendre l'air et de se crasher à l'autre bout de l'île, roulant et rebondissant sur la terre meuble, les rochers durs qui se brisent comme du verre. La course du monstre s'arrête, il est face contre terre, tente de se relever mais sans l'aide de ses bras, il ne fait que soulever son bassin en appuyant plus encore son front sur le sol, « merde, merde, merde... », il jure en boucle entre ses dents serrées. Son bras droit "pop" enfin, il a un levier, se tient à la verticale. Trunks arrive en courant, encore couvert d'eau de mer, à moins que ce ne soit la sueur de l'effort nécessaire à faire bouger ainsi son corps toujours aussi colossal. Le Saiyan arrive dans un nuage de poussières et de gravats, et frappe (craquement de la coque noire du pectoral gauche de Cell). Coup de poing dans l'aine, crochet dans la joue. Une aile et une corne de la tête de Cell surgissent dans deux gerbes de gel verdâtre. Trunks frappe à nouveau dans la pièce triangulaire de la poitrine de Cell, les yeux du monstre roulent, sa vision se trouble, il est au bord de l'implosion... Soudain, son dard dans le dos se régénère enfin. Une idée germe dans le cerveau du monstre, secoué et martelé de coups. Son dard nourricier, source initiale de sa puissance avant l'absorption des cyborgs C-17 et C-18, « toujours en état de marche ? » se demande-t-il. Sa queue s'allonge d'un seul coup, dans un bruit feutré d'un coulissement organique. La pointe décrit un arc, se précipitant vers la carotide de Trunks. Un éclair vif, presque invisible. Trunks lève pourtant sa main droite, fermant ses doigts, interrompant net la course de l'appendice du monstre. Avec son pouce, il plie et écrase la pointe du dard, comme si ce n'était qu'une paille ou un vulgaire roseau. De sa main gauche, Trunks attrape Cell à la gorge, serrant fort le cou du monstre. Cell est abasourdi, malgré la vitesse silencieuse de son dard, cette montagne grossière de muscles a vu venir le coup ! « Et bien alors, toi aussi tu te lances dans les coups bas ? Dommage, tu te rends même pas compte du bruit, du boucan, que tu as fait et de la lenteur dont tu as fait preuve mon pauvre... tu es complètement à la ramasse... t'es fichu... T'ES MORT CELL !! » Trunks relâche la gorge du monstre, de sa main droite relâche et ressaisi(2) aussitôt la queue du monstre, s'assurant une meilleure prise juste derrière la pointe jaune du dard, et fait tournoyer le monstre. Sans la résistance de l'eau, la rotation est rapide, plus rapide. Trunks crie, hurle, un hurlement sauvage alors qu'il tient Cell par la queue d'une seule main. Le vent généré par la toupie Saiyan continue de briser les reliefs situés immédiatement à proximité, la poussière s'envole et part sur la mer, dont les vagues refluent vers le large. Même les nuages dans le ciel commencent à tournoyer.

Compléments d'instructions, détails à développer

- (1 / carte blanche) Quand Trunks fait tournoyer Cell sous l'eau, évoque son torse gonflé, ses muscles saillants se tordant sous la tension, et sa combinaison collée trahissant la forme insolente de sa fierté dans son entrejambe alors qu'il lutte contre la résistance de l'eau pour gagner en vitesse dans ces conditions subaquatiques.
- (2 / carte blanche) évoque le bruit que fait la matière organique de la queue tandis que Trunks l'aggripe solidement.


Brief chapitre 11/12

Et Trunks balance Cell comme un jouet, droit à sa verticale, droit vers le ciel noir. A peine relâché, la seconde aile du monstre se régénère enfin, Cell peut freiner et stopper sa folle ascension forcée. « Sale petit enfoiré de fils de - », le monstre ne termine pas son juron, ni son geste de mettre les mains en coupe, incapable de préparer un Kamehameha rageur devant le spectacle. Trunks, son corps massif, colossal, est entouré d'un immense halo de ki parfaitement sphérique, qui brille intensément et se substitue même au soleil. Le Saiyan, bras en l'air tendus droits vers le monstre, malgré l'inconfort de ses énormes muscles de tenir cette posture aussi longtemps, ne bronche pas, et hurle « Meurs, Cell ! ». Un tonitruant **HEAT DOME ATTACK** résonne dans la gorge du Saiyan. Une colonne de ki monte vers le ciel alors qu'une ceinture d'énergie brûle l'île. Le monstre souffle « pute » avant de disparaître dans la lumière brulante. Plusieurs minutes s'écoulent. Trunks flotte dans les airs, à cet endroit, au centre de sa position, le sol a disparu sous ses pieds, désintégré. Le Saiyan reste tête en arrière, regard braqué vers le ciel, vers ce trou dans les nuages noirs d'orage qui déjà s'enroulent pour combler la trouée par lequel il voit le ciel bleu. Il a relâché ses bras, qui pendent le long de son corps. Il respire lentement, son corps dégage de fines volutes de vapeur, il a chaud, très chaud. Il finit par se poser sur l'île. Aussitôt, le tissu de ses bottes crépite au contact du sol, la roche a été vitrifiée, emmagasinant la chaleur. Des flammes naissent sous ses semelles, mais le Saiyan ne craint rien, ses équipements sont le fruit du labeur de sa mère, capables de résister au ki, alors des flammes et de la chaleur... Trunks veille quelque chose, il reste aux aguets. Il tends l'oreille, il lui semble entendre quelque chose, le frottement dans l'air d'un objet qui tombe. Une ombre fugace dans son champ de vision périphérique. Une masse molle qui tombe sans rebondir sur la roche vitrifiée dans un bruit organique, libérant une quantité de sang violacé qui brûle aussitôt dans une fumée noirâtre et nauséabonde en réaction à la chaleur de la roche. Trunks s'approche pas à pas de cette petite masse gélatineuse, c'est le noyau de Cell, il a résisté, endommagé, strié de coupures, en train de brûler sur la face qui repose sur le sol. Les pas de Trunks font des flammes là où ses bottes touchent le sol. « Tu tiens littéralement ton nom de ça » dit-il en regardant avec dédain la masse flasque qui tressaute, « un noyau, un putain de noyau de cellules volées à autrui... ». Trunks touche la masse organique du bout de sa botte, il voit le visage de Cell qui commence à apparaître, « il peut vraiment se régénérer à partir de ce truc ce sale monstre !?... » pense le Saiyan. « Un second round, une autre occasion de lui faire sa fête, de le battre ? » Mais Trunks hésite, il repense à sa ligne temporelle. « Non, je ne peux pas commettre l'erreur que j'ai à juste titre reproché à père ! ». Trunks appuie franchement, de tous son poids, sur le noyau avec son pied, une nouvelle gerbe de sang violacé gicle à ras du sol sur plusieurs mètres, dans un couinement organique, comme un fruit trop mûr qu'on sert trop fort. Trunks recule de plusieurs pas, il essuie sa semelle sur le sol, l'air dégoûté, puis jette un regard froid sur la chose aplatie, inerte, pas encore morte. Il lève lentement son bras droit, index et majeur tendus, pas tout à fait collés. Il vise vaguement ce qui reste du noyau, et balance une onde de ki désintégratrice. Le sol, et le noyau de Cell, sont vaporisés sur deux mètres de profondeur et une trentaine de mètres en épis diffus autour de l'impact. « Cette fois, c'est fini. Vraiment fini » souffle-t-il, Trunks s'écroula lourdement sur ses fesses, la douleur de l'impact remontant sa colonne comme une onde brûlante. Un râle lui échappa malgré lui. Il ferma les yeux, laissa la chaleur du sol se diffuser dans son corps meurtri. Dans cet instant de vide, il relâcha tout : le ki, la colère, et même ce poids lourd et chaud qu'il sentait gonfler depuis trop longtemps dans son entrejambe. Son corps convulsa, ses yeux se révulsèrent, spasmes involontaires, le souffle court, un plaisir brutal se mêlant à l'épuisement dans de petits gémissements... puis un râle sourd, comme une délivrance. L'orage vient de combler le trou dans le ciel, et éclate enfin, la pluie tombe à grosses gouttes, froides, mais l'eau s'évapore aussitôt sur le sol encore chaud, se changeant en vapeur que le vent tempétueux balaie. Trunks tombe à la renverse, bras écartés, dans un nouveau râle de plaisir, tandis que sa transformation se romps d'elle-même, reprenant son corps "normal" de jeune homme...

permalien : //www.killeak.net/?section=15&view=2739

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mot(s) clé(s) : cell chat gpt dbz dragon ball z intelligence artificielle super saiyan daï ni dankaï super saiyan daï san dankaï trunks vegeta récent

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