Alors que les séances d'essais libres du vendredi se sont déroulées sur une piste sèche, d'abondantes averses sont venues modifier le terrain durant la nuit.
À mon arrivée à Lyon, je (re)découvre les joies de la marche à pieds : ben oui, les TCL fonctionnent 364 jours par an, le 1er mai étant le seul jour durant lequel il n'y a aucun service ! 40 minutes de marche, dont 20 dans les escaliers et les pentes du chemin de la Roseraie, tout en esquivant très poliment tous ceux qui me propose très poliment un petit bouquet de muguet...
J'arrive un peu essoufflé à la Sarra, où force est de constater que le sol est détrempé, et les averses ponctuelles, parfois fortes, pendant presque toute cette journée de samedi n'aideront pas à améliorer l'état de la piste, dont certains pans seront glissants quand d'autres seront collants....
Cela promet !
Je prends mes premières photos, histoire de voir le rendu avec les conditions de lumière pas évidentes, je fait mes réglages... Je me résigne à devoir photographier dans les parties exposées du parcours, même si je serais plus à l'abri de la pluie dans les sous-bois... Arrive assez vite la fin des reconnaissances et l'annonce de la tenue de la première manche en tout début d'après-midi. Je m'achète une petite collation que je file manger à l'écart, en bas de la piste pour fuir la sono et être au calme. C'est là que je passe un coup de téléphone à ma sœur, ancienne lyonnaise, quand je trouve dans un caniveau 15 EUR, certes sales, mais 15 EUR quand même ! Ça me requinque pour bien débuter les deux manches !