Ce n'est jamais vraiment une sinécure que d'aller à Lyon pour le Défilé de la Biennale de la Danse... Comme toujours et comme de partout, y'a des gens arrivés à la dernière minute qui voudraient bien être devant, « pour bien voir ». De là à pousser les gens qui sont déjà en place, il n'y a qu'un pas que certains franchissent sans état d'âme ; quand ce ne sont pas ceux qui envoient leurs enfants au casse-pipe, enfants blasés qui ne s'émerveillent devant rien et qui baillent au corneille en se plaignant qu'ils ont le soleil dans les yeux... Comment ça je râle ? Ben oui, ca m'est arrivé pas plus tard qu'hier, donc je parle par expérience...
Sinon, avec mon genou encore un peu douloureux par moment, il n'a pas été facile de me maintenir assis ou accroupi, j'espère ne pas avoir trop dérangé mes proches voisins (et puis mon attelle était suffisamment voyante, viendez pas chercher les crosses  ).
Pour le défilé en lui même, c'est toujours autant un grand moment, les costumes sont chatoyants, les danseuses et danseurs de tous âges et toutes mobilités sont motivé(e)s, les gestes maladroits ou décalés se fondent dans le maelström de chaque groupe pour n'être plus qu'un mouvement de la chorégraphie d'un ensemble de plus grande échelle... Oulà c'est compliqué ce que je vient de dire, mais c'est beau... vite ! Faut que je l'écrive ! Voilà, c'est fait 
Il me reste encore à faire quelques ajustements, mais la galerie est prête dans sa grande majorité, les photos sont à consulter par ici :

« La Vie en Rose », Défilé de la 14e Biennale de la Danse de Lyon, les photos

Seule petite déception, les Pointillés, ces petites troupes entre chaque grand groupe, qui étaient malheureusement de qualité très inégale, et à mon goût majoritairement décevants, enfermés qu'ils étaient dans ces enclos circulaires à roulettes dont ils ne s'affranchissaient pas assez...