PixelArt... sous ce nom se cache un style graphique inimitable, qui nous fait replonger au tout début de l'ère informatique. Rappelez-vous les premiers ordinateurs, Amiga, Commodore, et autres Amstrad, ou bien même le premier jeu vidéo d'arcade de sport, Pong... Ces blocs de carrés, ces courbes qui étaient plus des escaliers, tout cela, au regard de la 3D photoréaliste et du très lisse dessin vectoriel, paraît un rien obsolète. Et pourtant, c'est tout cela la force du PixelArt, une nostalgie des écrans des bonnes vieilles consoles 8 bits. Le PixelArt s'articule aujourd'hui autour du web, de l'impression et (à nouveau ?) des jeux vidéo.

Présentation de LA technique du dessin point par point.

Le principal domaine d'application du PixelArt, c'est indéniablement le Net. Les images pixelisées sont assurément moins lourdes que leurs équivalents vectorielles, et pour égayer chat, sites web, online games... rien de mieux que le rapport poids/vitesse de chargement.

La plupart de ces applications web sont communautaires : mondes virtuels où vous évoluez avec votre propre personnage (votre "avatar"), villes-images où vient s'imbriquer votre « maison »... Et aussi les banners, musées virtuels (répliques en miniatures de 50×50 px de véritables œuvres), boutons et autres parodies animées...

Pour débuter dans le PixelArt, il faut un logiciel capable de zoomer à au moins 8×, sinon plus (16× c'est le pied, et avec une grille encore mieux de chez mieux), les outils 'Crayon' et 'Remplissage' et la palette de couleur éditable. En gros, Paint, à partir de la version incluse avec Windows 98 (qui supporte le Jpeg et le Gif avec transparence) pourrait à peu près faire l'affaire. Mais d'autres applications, et y compris le géant Photoshop, peuvent être mis à contribution.

Ma première image en PixelArt, je l'ai faite fin 1997... C'est la bombe de la jacquette du CD single « Lost in Love - remix collection 97 » de Legend B [w].

Le tour de la bombe n'est pas très rond, le dégradé de couleur de la partie éclairée n'est pas très prononcé. Mais je m'en étais quand même fait un fond d'écran 640×480 avec plein de bombes partout partout... Et je me souvient même que j'avais bidouillé le fichier win.ini du PC de mon lycée, car Windows 3.11 écrasait à chaque reboot les personnalisations des machines, sauf de la mienne ) hé hé...

Réalisée à l'aide de l'ancêtre PaintBrush, sous Win 3.11, donc forcément point par point et en bitmap 16 couleurs... Je n'ai par contre pas retrouvé le wallpaper  snif ! Pour voir l'image d'origine (la jacquette de CD), cliquez >> ici.

Ma dernière réalisation, « Communication », pour illustrer l'en-tête d'une page HTML qui me sert à "sauvegarder" des mails. Créée à partir d'une icône du set Block OS (pour l'extension .eml), que j'ai redessiné (presque) à l'identique, j'y ai ensuite greffé l'icône de mise en charge de batterie de mon ancien portable  un Trium Mars. Le design est un peu customisé  j'avoue !

à ce propos, on trouve dans le commerce des logiciels pour dessiner des icônes, fonds d'écrans et autres logos pour téléphone portable, malheureusement mon mobaïle supporte pas cette fonction 

Dernière chose : si vous plissez les yeux et penchez la tête sur le côté pour essayer de savoir ce que représente une image ou une icône en PixelArt (en n'osant pas vous demander à vous-même ou à son auteur « mais qu'est-ce que c'est ? » ou « ça représente quoi, au juste ? »), alors cela veut dire qu'elle est ratée ! Le PixelArt, c'est un travail de longue haleine, mais qui doit être lisible au premier coup d'œil. J'en sais quelque chose, je suis passé par là...

Voir aussi :

Liste des sites traitant du >> PixelArt dans l'annuaire de liens :
>> Annuaire >> informatique >> techniques >> pixelart

Sélection de favicons (icônes de favoris), issues de l'annuaire de liens :
>> Favicons

Set de petites icônes en 16×16 px, réalisées en PixelArt :
>> Ikons, set d'icônes en PixelArt