temps de lecture : 11 minutes

%INTRODUCTION GÉNÉRALE% %Rappel : Annecy, née d'un vicus, ville de couvents, de monastères et de casernes, serrés les uns sur les autres entre les murs ; mutation progressive des différents ilôts urbains suivant les évolutions de la démographie%

Les premières écoles d'Annecy, sous contrôle étroit du Conseil de ville, sont attestées dès 1326-1329, même si les documents les plus anciens remontent seulement à la fin du XVe siècle. Les élèves - « martinets » - sont majoritairement des externes et - déjà à cette époque - sont turbulents, provoquant à partir de 1553 la création d'un règlement des écoles pour contenir les petites folles et abusives exactions et autres folies ridicules tant à l'intérieur qu'à l'extérieur des établissements...


C'est un peu plus tôt, en 1549, qu'Eustache Chappuis - diplomate savoyard, ambassadeur de Charles Quint en Angleterre, juge, official(*) - fonde un premier collège à Annecy, le Collège chappuisien.

Pour 1'025 écus d'or au soleil, Eustace Chapuys (autre orthographie de son nom) achète le 10 décembre de la même année : maison, grange, jardin, verger, chevannier, serne, place et certaines assises sur un emplacement au coeur de la cité, le long du canal du Vassé à l'intérieur des murs d'enceinte.

Le second établissement s'élèvera à Louvain sous le nom de Collège de Savoie, en 1551 (ou 1548, les sources divergent ; c'est aujourd'hui le Musée M Louvain, ex-musée communal Vander Kelen-Mertens).

Six ans plus tard, un second achat est effectué le 15 juillet 1555, afin de permettre l'agrandissement de l'institution annécienne, dont l'emprise s'étend désormais du canal du Vassé à la grande rue allant du Pont Morens à l'église Notre-Dame (future rue Filaterie).

Les élèves admis au collège pouvaient prétendre, pour les plus méritants, aux bourses de Louvain - d'ailleurs, les étudiants du collège savoyard d'Annecy y disposaient de huit places. Instruits à Annecy de la grammaire, de la philosophie et des lettres ainsi que de théologie, ils complétaient leur formation à Louvain par l'étude du droit, de la théologie avancée et de la médecine. Les boursiers d'Annecy étaient voués à la carrière cléricale. L'école est clairement destinée à forger des esprits capables de résister aux argumentations des pasteurs protestants.

illustration 1) Portrait d'Eustache Chappuis
Lemaître Pascal, © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel, immatriculation IVR82_20147401759NUCA

En 1614, les Barnabites - dont la réputation pédagogique est adaptée à la situation - sont introduits par François de Sales (lui-même ancien élève de cet établissement entre 1575 et 1578) et dirigent le collège pendant plus d'un siècle. L'enseignement du collège chappuisien était réputé pour son caractère profondément humaniste.

illustration 2) Plan du quartier Saint-Dominique et du Collège au XVIIIe siècle (extrait)
Quelques repères : [13] Église des Révérends Pères Saint-Dominique - construite à partir de 1422 - existe encore sous le vocable église Saint-Maurice, [17] jardin des Dominicains, [18] Maison du Couvent des Dominicains, [22] passage et [23] pont Saint-Dominique, [26] église Saints-Chrysostome-Eustache-et-Jérôme - église du collège, [27] maison pour les écoliers, [29] pont du collège des Barnabites, [32] Maison du Collège, [36] jardin et verger du collège.
« L'église Saint-Maurice, ancienne église du couvent des Dominicains », Georges Grandchamp, extrait Annesci 2, Société des Amis du Vieil Annecy

Les bâtiments reçurent de nombreuses modifications pour faire face à l'accroissement du nombre des élèves. Les Barnabites obtinrent l'autorisation de construire de nouveaux bâtiments - à leurs frais. Les travaux durèrent de 1672 à 1675. Il en résulte un bâtiment unique, en forme de L, qui donnera son nom à la rue qui le longe sur le flan ouest. L'angle intérieur du L est marqué par un clocheton élevé carré, éclairé par deux baies superposées et couvert d'un toit à l'impériale surmonté d'une girouette - ce clocheton est visible sur l'illustration 10 ci-dessous. La mappe sarde de 1728-1738 indique l'emplacement du collège, contigu au couvent des Dominicains, ajoutant à la densité urbaine du site déjà constatée au XVIIe siècle. Au XVIIIe siècle, le collège comprenait 2 étages, donnant sur une cour assez grande coupée en deux (voir repères C1 et C2 sur l'illustration 4).

En 1729, le Conseil de ville, puissant et influent, reçoit mandat de veiller à nouveau à la bonne marche du collège ; parallèlement, >> Victor-Amédée II crée des bourses pour le tout nouveau Collège royal de Turin, en lieu et place du collège de Louvain. À partir de cette date, la création de collèges dans le reste du territoire savoyard provoque une diminution / re-répartition des effectifs(1).

Effectifs scolaires connus(1) :
  • 810 élèves en 1689,
  • près de 800 élèves en 1701,
  • 700 à 800 élèves vers 1729,
  • 600 élèves en 1789.

La guerre et l'occupation espagnole favorisent l'installation de casernements dans les locaux du collège, occasionnant des dégradations et des travaux coûteux que les Barnabites ne peuvent assumer. La ville, assistée de l'État Sarde, prend en charge les travaux.

Un casernement s'installe alors de façon pérenne dans l'ancien couvent des Dominicains : un premier haras (à l'époque simple dépôt d'étalons) arrive dans ces murs en 1806 ou 1809.

illustration 3) Plan cadastral 1804-1815 (extrait)
Auteur inconnu, reproduction Archives départementales de la Haute-Savoie, © Archives départementales de la Haute-Savoie, immatriculation IVR82_20147401982NUCA
illustration 4) Reconstitution in situ du Collège chappuisien (en bleu foncé), haras (en violet), caserne Saint-Dominique (en vert) et de maisons accolées à l'église Saint-Maurice (en orange), d'après le plan cadastral ci-dessus.
(C1) cour nord, (C2) cour sud, (V) verger/jardins.
Le canal à ciel ouvert actuel correspond peu ou prou à la configuration de l'époque. La première rue du collège longeait le bâtiment sur quasiment le même tracé que la rue actuelle. L'accès à la caserne se faisait via un passage (repère P) sous une maison, qui aboutissait à un pont sur le canal dit du « petit Thiou » (canal Saint-Dominique).
Tracé Cédric Cuz, capture d'écran OpenStreetMap

Le conseil municipal d'Annecy émet le voeu en 1878 de faire évoluer son collège en lycée. La décision est validée au niveau national en 1885 par arrêté. Les travaux du nouveau lycée de garçons durent de 1886 à 1888, date à laquelle le Collège chappuisien est définitivement abandonné. Les murs sont désormais entièrement occupés par les militaires du 30e RI...


En avril 1873, le 30e Régiment d'Infanterie s'installe en garnison à Annecy. Les compagnies et bataillons du 30e RI sont réparti-e-s entre les casernes Saint-Dominique et Balleydier (Saint-Sépulcre) et le château d'Annecy, Thonon-les-Bains, Rumilly et Montmélian (Savoie). Cour, jardin et verger du collège chappuisien seront totalement décloisonnés une quinzaine d'années plus tard pour former un grand ensemble, réunissant la caserne Saint-Dominique, l'ancien haras et l'ancien collège sous le nom de Caserne Decouz entre 1881 et 1888.

Créé en France en 1617 sous le règne de Louis XIII, ce régiment est anéanti en 1669 à Candie (de nos jours Héraklion, Crête). Il est recréé la même année par Louis XIV et devient le régiment du Dauphin. En 1791, il devient le 30e Régiment d'infanterie.

Le nom de la caserne est un hommage au général Pierre Decouz (18 juillet 1775 - 18 février 1814, souvent orthographié Decoux), natif d'Annecy ; commandeur de la Légion d'honneur, sous-lieutenant au 2e bataillon des Volontaires du Mont Blanc, capitaine aux Pyramides en 1798 (campagne d'Égypte), chef de bataillon à Aboukir (Égypte, 1779), colonel à Austerlitz (1805), baron d'Empire (1808)... il est mortellement blessé à Brienne (Aube, campagne de France de la guerre de la Sixième Coalition) le 29 janvier 1814 et décédera de ses blessures à Paris une vingtaine de jours plus tard. Une plaque est inaugurée en son honneur le 18 février 1914, à l'occasion du centenaire de sa mort.

illustration 5) Montmélian (Savoie) - Château et Caserne de Montfort aux environs de 1900
Carte postale, L. Grimal éditeur - Chambéry
illustration 6) Rumilly (Haute-Savoie) - La Caserne du 30e d'Infanterie - intérieur
Carte postale, L. Grimal éditeur - Chambéry, rédigée le 12 février 1911 par Julien Muraz.
illustration 7) Thonon-les-Bains - Caserne Saint-Joseph. Cour intérieure
Carte postale, Léon & Lévy éditeur

L'effectif exact du 30e RI à l'époque de son casernement à Annecy n'est jamais cité dans mes sources - mais peut aller de 1'000 à 3'500 hommes. Un chiffre de 2'000 soldats est évoqué en 1909, mais englobe le 30e RI et le 11e BCP. Un régiment d'infanterie est habituellement composé - depuis 1887 - de trois bataillons de quatre compagnies (dont une compagnie de mitrailleuses). Lors de la mobilisation le 4 août 1914, le rassemblement sur le Pâquier permet de connaître le nom donné aux trois bataillons : Borne, Collet et Lanusse(2). Il n'existe cependant sur Annecy aucun bâtiment assez grand pour regrouper autant d'hommes, de chevaux et de matériels en un seul et même endroit.

Le 1er bataillon est installé à la caserne Saint-Joseph de Thonon-les-Bains ; la 5e compagnie (du 2e bataillon ?) est à la caserne Montfort (là aussi un ancien couvent de Dominicains) de Montmélian en Savoie ; le 2e bataillon est caserné à Rumilly et Montmélian et le reste du régiment est au château (dont la 1ère section de mitrailleuses et la 4e compagnie) et à la caserne Decouz (intendance, infirmerie, manutention... mais aussi la 2e section de mitrailleuses) d'Annecy(3).

illustration 8) Un groupe de soldats du 30e Régiment d'Infanterie dans la cour de la caserne Decouz
Carte postale collection Frédéric Dumoulin

Lors de la mobilisation en août 1914, le 230e Régiment d'infanterie - unité de réserve du 30e RI - est reconstitué et les soldats partent à leur tour. Après une période d'instruction à Aix-les-Bains, ce régiment fait son coup de feu dès son arrivée en Lorraine.
Le drapeau du 230e reviendra à Annecy le 30 avril 1919 et fera l'objet d'un accueil très chaleureux de la population, mais le régiment, exsangue, est d'ores et déjà dissous.

illustration 9) Cour intérieure (ca. 1900). Vue depuis les toits de la rue du Pâquier, direction sud ; avec le clocher de l'église Saint-Maurice au second plan.
auteur inconnu(4), reproduction Dandel Elisabeth, © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel, immatriculation IVR82_20147401976NUCAB
illustration 10) Cour intérieure (ca. 1900). Vue depuis les toits de la rue du Pâquier, direction sud-sud ouest ; au fond, le château, qui abrite aussi des militaires du 30RI.
On reconnaît le petit balcon et le préau avec son vasistas qui est en arrière-plan de la photo de groupe de l'illustration 8.
auteur inconnu(4), reproduction Dandel Elisabeth, © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel, immatriculation IVR82_20147401978NUCAB

D'avril à août 1919, les 30e et 230e RI stationnent à La Valbonne ; c'est de là que partent le colonel, les drapeaux de la compagnie d'honneur et les drapeaux du 14e CA pour aller défiler sous l'Arc de Triomphe lors du 14 Juillet.

Le 07 août, la colonne du régiment se met en marche pour rentrer. Ils arriveront à Annecy le 14 août 1919, sous les vivats de la population, et participent à une cérémonie sur le Champ de Mars en présence de Joseph Blanc - maire - et monsieur Minier - préfet.
Le lendemain est un jour de fête et de détente : les poilus ravis font connaissance avec la population et plus d'une idylle s'engage au concert du soir sur le Pâquier brillamment illuminé.

Le 16 août 1919, le 1er bataillon se remet en route pour rejoindre Thonon-les-Bains ; il est accompagné par les 2e et 3e bataillons pendant 4 ou 5 kilomètres ; il arrive à destination le 20 août...

La vie reprend son cours tant bien que mal à la caserne Decouz, mais le 30 juin 1922, le 30e Régiment d'infanterie est dissous.

Les bâtiments demeureront inoccupés pendant un long moment ; de part son emplacement face au lac, le terrain est convoité par la ville, qui ne pourra en faire l'acquisition qu'à partir de 1929.


Menus du 16 juin 1921
Matin 6h Café
11h15 soupe légumes - boeuf nature - macaronis au jus - 1/4 vin
Soir Casse-croûte
5h45 potage légumes - boeuf bourguignon - pommes purées
Transcription et carte postale collection Frédéric Dumoulin

Le 17 mai 1936, une plaque commémorative est inaugurée dans la cour du château d'Annecy, suivie d'une présentation des hauts faits du régiment de 1617 à 1922 par le lieutenant-colonel Tapponnier, en présence du général Duffieux ; du général Santos-Cottin, président d'honneur de l'Amicale des Anciens du 30e ; du médecin-capitaine Cattin, président de l'Amicale du 230e ; du médecin-colonel Gallet, président de l'Office National des Combattants ; du lieutenant Protin, adjoint au Maire d'Annecy et de plus de 300 anciens des 30e et 230e régiments d'infanterie.


Le terrain occupé par la caserne Decouz est considéré comme l'un des meilleurs emplacements de la ville, c'est pourquoi la ville d'Annecy - station touristique en plein développement - en devient propriétaire en 1929-1930. En novembre 1932, la mairie décide d'entreprendre une grande opération d'urbanisme, et lance un appel afin de trouver un promoteur pour la réalisation de ce projet de Quartier du lac.

Navigation
  • >> 1549, le Collège chappuisien,
  • >> 1873, la Caserne Decouz,
  • >> Années 1930, le « Quartier du lac ».
  • >> Chronologie, >> notes et >> sources.
  • Dans le cahier des charges il est entre autres stipulé : « les façades d'un même lot devront être autant que possible en harmonie entre elles (...), les rez-de-chaussées seront traités en arcades avec passages publics (...), la hauteur des bâtiments sera tant que possible la même pour tous (...) ».

    De décembre 1932 à juillet 1933, l'entreprise Gibello entreprend les travaux de démolition des anciens haras, de la caserne Decouz, de maisons et d'immeubles jouxtant celle-ci ainsi que d'habitations adossées à l'église Saint-Maurice...

    illustration X) Démolition de la caserne Decouz - été 1933
    Au premier plan, les travaux du premier immeuble de la toute nouvelle rue du lac, qui accueillera plus tard et pendant longtemps la Chambre de commerce et d'industrie (CCI).
    Au fond au centre, le pont de pierre qui aboutissait à la caserne Saint-Dominique par le passage éponyme, dont une partie du cheminement se faisait sous une habitation elle-même accolée à l'église Saint-Maurice - voir les repères 22 et 23 de l'illustration 2 et ci-contre.
    Cliché A. Besnoit, Musées d'Annecy, légendage en surimpression Cédric Cuz

    La Chambre de commerce et d'industrie de Haute-Savoie - installée depuis 1913 jusqu'à présent dans les locaux de l'ancien évêché - emménage dans l'un des plus grands espaces du premier lot...

    La rue du lac est percée en 1936, entre le quai Eustache Chappuis et la rue Notre-Dame. L'ouverture de cette extrémité nécessite de détruire aussi des bâtiments, dont arcades et pierres seront réutilisées pour la construction de l'Hôtel-Pension des Colonnes de Notre-Dame, avenue de Thônes (aujourd'hui au 61 avenue de la Mavéria).

    illustration X) Percement de la rue du lac côté rue Notre-Dame
    (Auteur non connu)
    illustration X) Carte de visite de l'Hôtel-Pension des Colonnes de Notre-Dame
    Groupe Facebook « Annecy d'antan - Photos et infos d'avant 1980 »
    illustration X) Hôtel-Pension des Colonnes de Notre-Dame, puis Résidence des 3 colonnes, ornée d'arcades et de pierres de récupération issues de la démolition de bâtiments rue Notre-Dame.
    Capture d'écran Google Street View - août 2019

    Interrompue par la Seconde guerre mondiale, la réalisation de la vaste opération d'urbanisme du Quartier du Lac, qui allait modifier totalement l'aspect de tout ce secteur de la vieille ville, ne se terminera qu'en 1955... Mais dans cet intervalle, la municipalité en place sous le régime de Vichy avait envisagé la modification du programme, entre autres la suppression de l'îlot 3 (limité par la rue Joseph Blanc, la rue Camille Dunant, la rue Saint-Dominique et la rue du Collège) mais qui fût relancé à la fin de la guerre. En 1945, il est même envisagé la construction de la bibliothèque municipale à l'emplacement du petit espace vert de forme triangulaire appelé square du Collège ; l'étroitesse de la parcelle fit abandonner le projet.

    Enfin, en 1956, la rue Joseph Blanc est prolongée jusqu'à la rue Grenette grâce à la démolition d'immeubles.

    Mais bien que le quartier soit récent, dès la fin des années 1950 la couverture du canal St-Dominique supportant la chaussée menace de s'effondrer dans sa partie allant de la rue Joseph Blanc à la rue du Collège. Au printemps 1959, la réfection du recouvrement de cette portion du canal est entrepris sur la rue Camille Dunant. À cette occasion, et sur proposition de Georges Grandchamp, des aménagements apportant des touches de verdures sont mises en place.


    Dernières modifications apportées au Quartier du lac au cours de ces dernières années : la piétonisation d'un segment de la rue Camille Dunant entre la rue Joseph Blanc et la rue du Collège (là même où le recouvrement du canal Saint-Dominique fût refait quelques décennies plus tôt), la piétonisation d'une partie de la rue du Lac sur le segment entre la rue du Collège et la rue Notre-Dame, et enfin, la création de la poche du lac, un espace de stationnement limité dans le temps...

    illustration X) immeuble du 15bis avenue de Chambéry
    L'entreprise Gibello a réutilisé une partie des matériaux issus de la démolition de l'ancienne caserne Decouz pour construire cet immeuble aux façades en pierre.
    Cliché Cédric Cuz

    Rédaction : Cédric Cuz


    Contributions : --


    Publication initiale : --


    Mises à jour : --


    Chronologie et repères temporels :

    Explications :
    • (*) l'official ou vicaire judiciaire est un juge ecclésiastique ; de nos jours, il exerce ses fonctions au nom de l'évêque diocésain.

    Notes
    Sources :
    • >> Inventaire général du patrimoine culturel de la région Auvergne-Rhône-Alpes (textes et illustrations 1, 3, 9 et 10),
    • page >> Eustache Chappuis sur Wikipédia,
    • pages >> Garnisons et >> Photos du 30e RI sur le site de généalogie militaire de Frédéric Dumoulin,
    • « Annecy en 100 dates », Julien Coppier, éditions Sutton, ISBN 978-2-8138-0870-7,
    • « Mémoire en Images - Annecy », Isabelle et Christian Bouvier, éditions Alan Sutton, ISBN 2-84253-527-8,
    • « Architecture XXe siècle - Itinéraires d'Architectures agglomération d'Annecy », éditions Comp'Act, ISBN 2-87661-357-3,
    • « Les rues d'Annecy - tome 1 », revue Annesci 42, Société des Amis du Vieil Annecy,
    • retranscription de la Fête des 30e et 230e RI, Industriel Savoisien d'Annecy.

    permalien : //www.killeak.net/?section=17&view=2488

    message(s) : il n'y a pas encore de message, ajouter un message

    mot(s) clé(s) : nouveau

    Vous aimez ? Partagez !

    Vos avis, commentaires et contributions :





    Je me réserve le droit de supprimer ou déplacer tout message hors-sujet, à caractère injurieux ou raciste, etc...

    Merci aussi de soigner un petit peu la grammaire et l'orthographe, et d'éviter le style sms ;-)

    Les deux champs marqués d'un astérisque (*) sont obligatoires !


    Voir aussi sur le même thème :